Par Jean-Pierre CIANFARANI,
ceinture noire 1er dan, ancien président du Judo Club Nord Isère (Facebook : JCNI) et ami notamment du Judo club des Barbarians (Facebook : JCB)
Mention du blog : cet article fait l'objet d'un partenariat avec les éditions @mphora. La précédente édition du livre est ressortie de l'enquête sur les livres judo de référence. Jean-Pierre a eu carte blanche pour écrire son avis et la maison d'édition a eu connaissance de son opinion avant publication pour pouvoir, le cas échéant, faire valoir un droit de réponse. Bonne lecture !
Je vais, aujourd’hui, vous présenter « Techniques de Judo ». Cet ouvrage, fraichement rééditer aux éditions @mphora, a été réalisé par Frédéric DEMONTFAUCON (7ème dan) et Stéphane WEISS (journaliste et écrivain). Je dois également préciser que l’avis qui est donné dans cet article n’engage que moi, et exprime la perception que j’en ai eu après sa lecture.
Présentation :
Cet ouvrage est normalement destiné à un public novice ou initié, de la ceinture blanche à la noire, et traite 57 techniques du Gokyo, en passant par les projections, les immobilisation et les armlock. Les illustrations sont représentées par des compétiteurs Français connus et pour certains encore dans le circuit international. Nous retrouvons Pénélope BONNA, Automne PAVIA, Elena BENARD, Ugo LEGRAND, Benjamin DARBELET et David LAROSE. Les techniques sont expliquées en détail en passant par les phases de préparations, de mise en déséquilibre et d’exécution (Tsukuri Kuzushi et Kake pour les puristes). Un complément intitulé « les conseils du maitre », expliqué par Frédéric Demonfaucon, est donné pour éviter les pièges ou pour rendre les techniques plus efficaces. Il faut cependant, une connaissance de la pratique du combat pour assimiler ces analyses. Un lexique en fin d’ouvrage vient compléter les termes nippons précédemment traités.
Mon Avis :
Je trouve cet ouvrage bien réalisé et assez clair, avec de bonnes illustrations, mais cependant, un peu veillissant à mon goût. Par exemple, pour certaines techniques, comme « Sukui-nage » ou « Te guruma », les indications relatives à l’exécution de ces projections en compétitions, ne sont plus d’actualité. En effet, il faut savoir que selon le règlement d’aujourd’hui (2017-2018), la saisie du pantalon sur contre, n’est plus autorisée en compétition, et qu’elle est sanctionnée systématiquement par un « Shido » puis « hansoku make » sur récidive. Il aurait été préférable, par exemple, de présenter à la place « Uki Otoshi » (non démontré dans ce fascicule), afin d’avoir la panoplie complète pour la réalisation du nage no kata. Il manque également, selon moi, un petit résumé sur l’histoire du Judo et de ses fondateurs, puisque ce livre peut être consulté par des non initiés.
En conclusion :
Cette œuvre demanderai à être réactualisée sur certains points, comme les explications de techniques abordées dans un contexte compétition.
Un complément sur la culture Judo viendrait étoffer le contenu afin d’apporter une vue d’ensemble de la discipline pour le lecteur.
Je recommanderai ce livre mais juste pour venir compléter et renforcer la bibliothèque et le perfectionnement du judoka, mais pas pour un débutant, car les explications demandent quand même une connaissance de la pratique Judo.
j,avais référé ce livre très populaire au Québec,il faut dire qu'il est plutôt destiné aux judokas débutants, et bien que depuis sa sortie les règles et techniques ont bien changé, du côté visuel il reste une bonne référence pour se mémoriser les mouvements et les commentaires de Frederic Demontfaucon dans l'année de sortie du livre étaient très pertinents. ceci bien sûr n'est que mon humble avis,mais je me réfère encore a lui a l'occasion
RépondreSupprimerMerci pour cette lecture critique.
RépondreSupprimerC'est le problème des livres réédités mais sans réelle mise à jour.
J'ai eu la première édition dédicacé par Frederic Demontfaucon ,je le trouve complet bien compréhensibles clair efficace,la petite touche de Frederic à chaque technique est impeccable ��et faire intervenir des athlètes de au niveau est une bonne idée aussi peut-être plus précis qu'un dessin����
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