dimanche 28 mai 2017

Etre maman de judoka c'est ...




Être maman de judoka c'est ... c'est ... c'est une question à laquelle je ne peux pas répondre. Hop hop hop ne partez pas. Je n'ai pas la réponse mais ... Mélody, Marie, Laetitia et Chrystelle sont quatre mamans au grand cœur qui vont témoigner pour nous donner leurs visions, leurs vécus de maman de judoka. Un petit article clin d’œil pour souhaiter une bonne fête aux mamans présentent à nos côtés ou ailleurs.

Je laisse donc la plume à Mélody, Marie, Laetitia et Chrystelle qui vont nous parler sans filtre de leur rôle de maman. Des récits où s'entremêlent joie, peur, espoirs et valeurs du sport et du judo. Un grand merci à toutes les quatre de partager avec nous ces moments de vie. 


Mélody maman d'une judokate. Mélody tient avec son mari David le site https://dlmpicturesphotographies.com/


Pour moi être maman de judoka, c'est presque un boulot à temps plein quand on a la chance d'avoir un enfant compétiteur et passionné comme c'est mon cas avec Léa.

Être maman de judoka, c'est être toujours présente pour encourager, motiver et mettre en confiance mais c'est aussi consoler et sécher les larmes quand il y a blessure ou que la compétition ne s'est pas bien passée.

Être maman de judoka, c'est vivre plus ou moins les même émotions que son enfant...bien évidemment je ne suis pas présente physiquement sur les tatamis donc la douleur et la fatigue n'est pas la même mais quand Léa stresse, je stresse quand elle souffre je souffre, différemment mais tout aussi fort et quand elle est heureuse, je le suis également avec la fierté en plus...

Être maman de judoka, c'est également être infirmière, pour ça j'ai de la chance car c'est plus le papa qui gère les soins à la maison, nous avons investi dans une véritable table de massage et franchement c'est le top... Mais nous avons nos limites donc les kinés et ostéopathes prennent le relais et depuis décembre elle fait de la cryothérapie très régulièrement. Il faut ajouter à cela les flacons d'huile weleda, le baume du tigre, le strap, l'arnica, ... bref une vrai pharmacie.

Être maman de judoka, c'est aussi voir du pays...et oui avec le judo on voyage. Entre les différentes compétitions, les stages, les entraînements dans différents clubs on ne compte plus les kms et les péages et les nuits à l'hôtel...cela représente en fin de saison un certain budget.

Être maman de judoka, c'est aussi un peu comme tenir un pressing...Lol Et oui entre les kimonos, les t-shirts, les vêtements de sport pour les PPG, on a intérêt d'avoir une bonne machine...et d'avoir un peu de place pour tout étendre...

Être maman de judoka, c'est aussi parfois un sacrifice. Cette année Léa postule pour intégrer un pôle espoir, elle est tellement bosseuse et passionnée que je lui souhaite de réussir, mais je sais que si c'est le cas, cela va être très difficile de la laisser partir. Quand tu as un enfant unique et qu'à 13 ans 1/2 elle risque de ne rentrer que le week-end, c'est assez compliqué à gérer émotionnellement. Mais quand on a un enfant, on souhaite avant tout qu'il s'épanouisse et qu'il vive ses rêves...

Mais être maman de judoka, c'est avant tout beaucoup de bonheur, surtout quand toute la famille partage la même passion. Le judo nous a fait vivre de merveilleux moments et nous a permis de rencontrer tellement de gens dont certains sont devenus de vrais amis, le judo c'est un peu notre 2ème famille et ça nous rend très heureux.



Marie maman de deux judokas ! Tomas 15 ans ceinture noire et Célia 11 ans ceinture orange-verte. club AMPM67. Le judo est une famille!
Être maman de judokas pour moi c'est être leur première supportrice dès leur plus jeune âge, d'un petit tournoi de club au championnat nationaux avec la même boule au ventre et vibrations, émotions intenses... Se lever tôt les samedis, dimanches faire de multiples déplacements (loin quelques fois) pour les voir en judogi combattre, vivre leur passion. Avoir une épaule de maman et un discours d'encouragement dans les victoires comme dans les défaites...les booster, les aider à avancer en restant à sa place de parent. Être avant tout une "maman" qui est fière de ses enfants quoi qu'ils décident ou qu'ils fassent!



Lætitia maman de 7 judokas !

Venue tardivement au judo pour apprendre un sport de défense, j'y ai rencontré le père de nos 7 merveilleux enfants. Être une maman de judokas, c'est les élever dans les valeurs et l'esprit véhiculés par ce magnifique sport. L'honneur, la force, le courage, le respect, l'entraide, des mots et des actes puissants mais indispensables dans la vie et dans une très grande fratrie. La maman, eh bien elle observe, elle vibre, parfois elle s'offre de grands moments de stress, elle console, elle félicite, toujours du bord du tatami à la fois présente tout en laissant ses trésors prendre leur envol. C'est un sport de combat le judo, et lorsque nos compétiteurs en herbe deviennent cadets, puis juniors, on mesure vraiment la puissance de ce sport. Le judo, à mes yeux, les aide à devenir des adultes, et on ne peut qu'admirer...


Christelle Herzog (Mamancâline) 47 ans ceinture orange (en pause judo) maman de 1 ceinture verte (12 ans), 1 orange (10 ans) et 1 blanche-jaune (7 ans), épouse d’une ceinture noire. Christelle tient le blog http://www.cestmamanquilafait.com

Être maman de judokas dans mon cas c’est aussi être femme d’un judoka. Le judo dans notre famille c’est une histoire qui dure. D’ailleurs mon époux et moi nous sommes rencontrés sur un tatami, et il m’a cassé un bout de dent durant un randori… Cela nous a porté chance eh eh…

Les enfants baignent dans le judo depuis touts petits. Depuis le temps passé dans un siège coque posé à côté du tatami pendant que papa et maman s’entrainaient jusqu’à ce qu’ils enfilent leurs premiers kimonos. La plus grande a demandé très tôt à faire du judo mais s’en est tout de suite désintéressée. Nous n’avons donc pas insisté, mais elle à demander à en refaire quelques années plus tard et depuis on ne l’arrête plus. Elle a entrainé sa petite sœur et son petit frère à la suite et c’est bien pratique pour gérer les entrainements, les compétitions et même se passer les kimonos.

Mes trois petits (2 filles et un garçon) et mon grand judoka s’entrainent dans le Judo Club de Saint léger sur Dheune en Bourgogne. Une bonne ambiance, une bonne organisation et un esprit de convivialité règne sur le club, les enfants sont impatients d’aller s’entrainer et râlent si ils doivent rater un entrainement…C’est bon signe.

Être mamans de 3 judokas c’est l’assurance que mes enfants s’épanouissent dans un sport qui met en avant des principes qu’ils pourront appliquer au quotidien : La Politesse Le Respect le Courage La sincérité L'honneur La modestie L'amitié Le contrôle de soi.

Le judo leur permet de s’épanouir individuellement, apprendre à se canaliser, se concentrer, respecter les règles, faire du sport, prendre confiance en soi… Et en groupe, l’esprit d’équipe (compétition en équipe) les entrainements pour s’entre aider et progresser, la camaraderie…

C’est agréable de les voir heureux de se rendre à l’entrainement, la fraternité y est pour beaucoup. Retrouver ses compagnons de judo, passer les ceintures ensembles, se raconter sa dernière compétition ou stage…

Aujourd’hui par exemple les filles et mon époux était en stage en famille avec Benjamin Darbelet et Cyril Maret organisé par un club ami (Judo Club de Gueugnon) du coup à leurs retour il y a eu le visionnage en famille des photos et le récit de la matinée dans les moindres détails. On a aussi admirés les autographes au marker au dos des kimonos tout neufs (je suis mitigées la dessus hihi), le récit des techniques, les selfies avec les stars du tatami et tutti quanti. , Le judo ne s’arrête pas une fois passé la porte du club pour rentrer à la maison, il continue en compétition, en stage, en séjour sportif…

Bref pour moi maman de judoka c’est tout bénéfice. Avec le judo on a un moyen ludique pour les enfants de faire du sport, de se faire des amis qui ont une passion commune, de développer l’esprit d’équipe et le gout de l’effort individuel, d’apprendre à se dépasser aussi. Rien de plus satisfaisant que de les entendre dire « Tu as vu j’ai réussi » avec des étoiles dans les yeux…

Pour la maman le plus souvent il faut jongler les entrainements, les compétitions, et le lavage et séchage des kimonos. Sans compter le détachage car toutes les mamans de judoka le savent, il y a TOUJOURS des crêpes au Nutella lors d’une compétition de judo ^^.

J’ai la chance que mon judoka de mari gère les compétitions et les entrainements puisque les horaires de notre nouveau club sont parfaitement adaptés à ses horaires. Mais plusieurs années durant j’ai passé mes mercredis matins à jongler le judo et les activités, puis se fut les après-midis à enchainer les entrainements des 3 enfants sur l’après midi entière. Bref de nos jours s’est plus simple, tous les entrainements sont en soirée avec des créneaux horaires adaptés et du coup la course pour moi c’est fini (soulagement).

Pour la maman que je suis le plus stressant c’est lorsque j’assiste aux compétitions. On craint toujours une blessure parce que c’est bien connu que les mamans s’inquiètent vite lorsque les enfants sont sur le tatami en situation de compétition. On a beau avoir le sac à mains rempli de gel à l’arnica et de patchs refroidissants on n’en reste pas moins avec une petite boule dans le ventre. Bien sûr on voudrait les voir tout gagner, mais c’est bien là l’un des avantages du judo, même en perdant les enfants apprennent quelque chose et progressent. Une défaite est toujours suivie de conseils et d’encouragements (Tout comme une victoire par ailleurs). Le judoka en herbe se repose sur son professeur pour le guider, le conseiller, et le rassurer, et souvent, ses parents aussi.

Je ne peux que conseiller le judo comme sport pour les enfants, la maman que je suis à vue sa tribu progresser et en tirer divers bénéfices. Outre le côté sportif et physique : Vaincre sa timidité et gagner en confiance en soi, se canaliser, apprendre la patience et le gout de l’effort à long terme… Et en plus toutes maman de judoka à un avantage terrible sur les autres mamans… On peut faire manger absolument n’importe quel légume à un petit judoka en lui disant que… Teddy Riner en mange pour être fort… Oui oui, ça marche !

jeudi 18 mai 2017

Concours 3 ans du blog




Pour les 3 ans du blog - le 22 mai 2017 exactement - , je suis très heureux de vous annoncer un évènement énorme ! Un concours hors norme qui va démarrer le 20 mai 2017 en partenariat avec les sites www.fightingfilms.fr et www.tatamibag.com. C'est du très très lourd je vous le dis. Ça vaut vraiment le coup de lire tout l'article jusqu'au bout pour savoir comment participer.

Trois lots sont en jeu : un kim (judogi) superstar original de la marque Figthing Films, un sac judo personnalisable Tatamibag et un mug judo personnalisable Tatamibag.

Oui vous avez bien lu ! Un judogi Fighting Films ou un sac Tatamibag ou un mug Tatamibag seront à gagner. Le mieux c'est encore de vous montrer des photos avant de vous dire comment participer (cliquer sur les images pour plus d'information sur les produits).

https://www.fightingfilms.fr/produit/judogi-kimono-judo-superstar-fighting-films/
https://www.tatamibag.com/fr/235559/sac-tatamibag.htm

https://www.tatamibag.com/fr/276487/mug-tatamibag-personnalisable.htm


Précision concernant le kim (judogi) avant de vous donner les modalités pour participer. J'ai donné mon avis il y a plusieurs mois sur la version bleu du superstar original dans mon article "Le Superstar de Fighting Films, le blog donne son avis sur ce kimono de judo !" Franchement, le ou la gagnant(e) aura eu beaucoup de chance !



Qui peut participer ? Les personnes âgées de 18 ans minimum habitant en France Métropolitaine, Belgique ou Suisse et abonnés aux pages Facebook cestquoitonkim, Fighting Films France et Tatamibag. Pour être considéré comme abonné il faut avoir cliqué sur "J'aime" sur chacune des trois pages (voir photo plus bas). Les participants sont aussi invités à renseigner un formulaire en ligne qui permettra de contacter les gagnants à l'aide des informations renseignés : https://goo.gl/forms/lv65QJWmtAV86lAI3 . Ce formulaire permettra aussi à Fighting Films France, Tatamibag ou Cestquoitonkim de vous contacter ultérieurement pour vous faire part de leurs offres.



Quand démarre le concours ? Un post (cliquer ici)  annoncera l'ouverture du concours sur la page Facebook cestquoitonkim. Le concours sera ouvert du 20 mai 2017 au 10 juin inclus.

Comment tenter sa chance pour gagner le judogi superstar original Fighting Films ? C'est simple, il faut créer un commentaire à la suite du post annonçant l'ouverture du concours sur la page Cestquoitonkim en taguant au minimum 2 amis et en indiquant son pays d'habitation. Un tirage au sort permettra de choisir le ou la gagnant(e) parmi ceux qui ont postés un commentaire. Ce tirage au sort permettra de gagner le judogi superstar original de Fighting Films. Un seul commentaire par personne sera pris en compte. N'oubliez pas de renseigner le formulaire en ligne : https://goo.gl/forms/lv65QJWmtAV86lAI3 pour que je puisse vous contacter si vous avez gagné et pour les opérations ultérieures. 

Comment tenter sa chance pour gagner le sac ou le mug Tatamibag ? Là aussi c'est simple, il faut être tagués dans un commentaire par un ou plusieurs de ses amis. Un tirage au sort sera effectué parmi l'ensemble des personnes tagués à la suite du poste annonçant le concours. Le premier tirer au sort gagnera le sac personnalisable Tatamibag et le second le mug personnalisable Tatamibag. N'oubliez pas de renseigner le formulaire en ligne
https://goo.gl/forms/lv65QJWmtAV86lAI3 c'est grâce à celui-ci que le tirage au sort pourra être effectué.

Comment savoir si j'ai gagné ? Grâce au formulaire en ligne, je vous contacterai par mail pour vérifier avec vous que toutes les conditions requises sont respectées pour emporter le gain. Suite à l'envoi du mail vous aurez 15 jours maximum pour me répondre sans quoi un nouveau tirage au sort aura lieu. Je transmettrai ensuite vos coordonnées à Fighting Films France et Tatamibag pour que vous puissiez recevoir vos gains. Les gagnant(e)s seront indiqué(e)s à la suite de cet article et pourront faire l'objet d'une communication sur facebook.

Ce concours est organisé par Fighting Films France, Tatamibag et Cestquoitonkim. Il n'est pas géré ou sponsorisé par Facebook. 



vendredi 5 mai 2017

Qui sont les vestes rouges du Paris Grand Slam ?




Je suis toujours autant impressionné par ces femmes et ces hommes de l'ombre qui animent le judo avec discrétion et passion. En 2015, j'ai eu l'occasion, grâce au blog, de découvrir le travail altruiste des bénévolontaires lors de mon 1er Paris Grand Slam. J'ai d'ailleurs mis en ligne un article que je vous invite à lire et qui s'intitule "les bénévolontaires judo sont formidables ! ". Et c'est peu de le dire.

En 2017, j'ai le plaisir de vous faire découvrir les "vestes rouges" du Paris Grand Slam 2017. Des femmes et des hommes qui donnent de leurs temps week-end après week-end pour vivre leur passion du judo. Des femmes et des hommes dont la présences est nécessaire a la tenue des compétitions grandes ou petites. Des femmes et des hommes devenu commissaire sportif au service du judo. Un rôle haut en couleur marqué par la fameuse veste emblématique : la veste rouge.

Je vais laissé la parole (ou la plume) à Maxime, Marie-Claire et Laurent que je tiens à remercier d'avoir accepté de témoigner pour le blog. Je tiens aussi à remercier tous les commissaires sportifs que j'ai rencontré lors de ce dernier Paris Grand Slam et qui s'ils ne sont pas nommés dans cet article préférant l'anonymat m'ont appris bien des choses.

Je sais désormais qu'au Paris Grand Slam, les commissaires sportifs sont au nombre de quatre par table et tournent toutes les 30 minutes. Ils marquent les points attribués par les arbitres, gèrent le chronomètre ainsi que la vidéo en appui de l'arbitrage. Particularité de ce tournoi international, les annonces ne sont pas réalisées par les commissaires sportifs. Hors du tatamis, ils sont présent pour le contrôle de la pesée la veille du tournoi et viennent en appui des arbitres en chambre d'appel pour vérifier la conformité des Judogi. Un judogi non conforme et le judoka devra se présenter avec un kimono de judo aux normes et combattre sans son coach.

Les commissaires sportifs ont la pression. Pour autant, ils travaillent avec le sourire. Ils sont heureux d'être présent à ce tournoi. C'est d'ailleurs un honneur que d'être nommé par sa région pour tenir la fonction de commissaire sportif au Paris Grand Slam. Les frais (hébergement, nourriture ...) seront pris en charge. Toutefois, contrairement à leur vacation en région, ils ne seront pas rémunéré. Ils ne toucheront pas la trentaine d'euros par jour habituellement versés. Ici au Paris Grand Slam leur activité est totalement bénévole au même titre que les bénévolontaires. Ces femmes et ces hommes dont le rôle de commissaire sportif n'est pas un métier sont au service du judo. 

Je vous laisse découvrir les témoignages de Maxime, Marie-Claire et Laurent.


Maxime - Animateur sportif - Ceinture noire 2ème dan - Club Team Judo Jujitsu

Je m'appelle Maxime Roul, je viens des Bouches du Rhône et j'ai 23 ans. Je suis ceinture noire 2ème Dan et j'ai commencé à passer mon certificat de qualification professionnelle (CQP) pour devenir professeur.

Je fais du judo depuis que j'ai 6 ans et c'est une passion pour moi. Lors de l'olympiade précédente, j'étais un des élus de mon département. Ma mission était de m'occuper des commissaires sportifs. Je suis toujours le responsable de mon département bien que n'étant plus un élu. Cela ne m’empêche pas de travailler en lien étroit avec mon comité.

Je suis devenu commissaire sportif en minime. En effet, j'avais un collègue qui était déjà commissaire sportif et cela m'a donné envie d'essayer. J'ai donc commencé en tant que commissaire sportif judo avec lui. Il y a quelques années, lorsque ma ligue a organisé l'Open de Jujitsu avec mon département, j'ai pris goût à ce sport et je me suis également lancé pour être commissaire sportif en jujitsu.

Mon responsable de ligue m'a proposé et j'ai été retenu par la fédération pour officier au tournoi de Paris. Je suis commissaire national depuis quelques années. J'ai eu la chance de participer à deux championnat de France individuel 1ère division, 2 championnats de France par équipe 1ère division, et des compétitions nationales (coupe de France minime individuel ...). En jujitsu, j'ai fait 2 tournoi de Paris et une fois les championnat du monde. Ces expériences ont certainement compté pour que je puisse avoir la chance de participer au tournoi de Paris aussi en judo.

Le fait d'être commissaire sportif m'a apporté beaucoup de choses. Tout d'abord, je n'ai jamais été un très grand compétiteur (mon plus haut niveau a été de participer à un championnat de France universitaire 2ème division, où j'ai très vite perdu). Cela m'a permis de continuer à aller au compétition et de m'épanouir dans le judo. J'ai pu rencontrer de belles personne dont un très grand ami que je considère beaucoup.

Dans mon département, le fait de gérer les commissaires sportifs m'a permis de prendre du recul sur ce que je faisais et de prendre confiance en moi. Quand on a un groupe à gérer, on ne doit pas avoir des doutes ou ne pas connaître son rôle. Je prends énormément de plaisir à tenir les tables lorsque qu'il y a une bonne ambiance et surtout de beaux combats!

Je pense que cette fonction permet de ne pas quitter le judo et de rencontrer des amis. En effet, pour qu'une compétition puisse avoir lieu, il faut des compétiteurs mais il faut aussi des commissaires sportifs et des arbitres. Nous devons tous travailler ensemble pour faire une belle compétition. Je recommande donc à tous les jeunes et moins jeunes qui voudraient voir l'envers du décors d'une compétition de devenir commissaire sportifs!!


Marie-Claire - Consultante Informatique - Ceinture marron / Prépare son 1er dan en technique - Judo Club Rubelles

Je m'appelle Marie-Claire Delsalle, j'ai 59 ans et je suis commissaire sportif national. Je suis responsable des commissaires sportif de Seine et Marne. Je suis licenciée au judo club de Rubelles en Seine et Marne.

J'ai commencé le judo à l'âge de 38 ans. J'ai d'abord accompagné mon fils au club puis je me suis mise au judo aussi en même temps que mon mari. A cette époque je n'ai fait que 4 ans de judo et je me suis arrêtée. J'y suis revenue il y a un huit ans pour pouvoir être commissaire sportif.

Je suis allée à une compétition pour accompagner mon mari qui était commissaire sportif depuis une quinzaine d'années juste pour voir comment ça se passait. Je me suis installée à une table et depuis j'y suis restée. Je suis derrière les tapis environ 1 week end sur 3.

Ce n'est pas difficile d'être commissaire sportif. Il faut connaitre les règles d'arbitrage correctement, savoir tenir les feuilles de marquage tableaux ou poules, utiliser l'ordinateur avec le logiciel fédéral.

Il faut surtout être très attentif à tout ce qui se passe sur le tapis, je dis souvent aux jeunes : attention une seconde plus tard ça peut être une seconde trop tard. Quand il s'agit de démarrer le chrono de l'immobilisation, une seconde peut faire basculer de Wazari à Ippon. Il faut être très rigoureux.

Le Paris Grand Slam c'est d'abord un honneur d'y être convoquée mais c'est aussi la reconnaissance du travail fourni et du temps consacré au judo aussi bien au niveau comité, que ligue ou national. C'est une très belle expérience.

Ce que j'aime le plus c'est partager mon expérience avec les jeunes stagiaires commissaires sportifs. Je suis satisfaite quand à la fin d'un stage de formation quelqu'un arrive à faire les repêchages d'un tableau sans erreur.

Etre commissaire sportif c'est tout simplement une façon différente de pratiquer le judo. Pour la petite histoire hier j'ai fait un tournoi de club avec des poussins et des pré-poussins. Je me suis "éclatée". J'aime autant les "grandes " compétitions que les "petites".


Laurent - Chef d'équipe fabrication - Ceinture noire - Union Judo Littoral Vendée

Je m'appelle Laurent. Je suis commissaire sportif national et arbitre régional. Formateur départemental , j'officie depuis prés de 28 ans. Je viens de l'UJLV (Union Judo Littoral Vendée) regroupement de 4 clubs : Vairé, le Château d'Olonne, les Sables d'Olonne et l'Ile d'Olonne

Au départ, j'ai commencé à accompagner ceux de mon club en compétition, et je me suis mis a aidé de plus en plus. Ca m'a plu. J'ai donc commencé le parcours de commissaire sportif et ensuite celui d'arbitre. J'ai monté les échelons petit a petit a force de travail et d'investissement.

Comment je suis devenu commissaire sportif au Paris Grand Slam ? J'ai été proposé par mon formateur régional, Philippe JOUSSE. Ca a été accepté au niveau de la Commission Nationale d'Arbitrage (CNA). Je vais aussi faire le Grand Slam de jujitsu fin avril (pour la 3eme année consécutive).

Commissaire sportif est-ce un travail difficile et quelle satisfaction j'en retire ? En étant responsable des commissaires de Vendée, la pression est assez importante pour s'assurer du bon déroulement des compétitions. Côté satisfaction, voir des jeunes commissaires évoluer , c'est vraiment gratifiant. De plus, pouvoir officier sur des compétitions de haut niveau permet de voir du beau judo. Il est vrai que cela prend un peu de temps. On a, tout d'abord, une dizaine de date en département puis 6 en régions et il faut ajouter à cela les dates nationales. Cela prend donc quelques weekend. C'est une passion avant tout.