vendredi 22 janvier 2016

Les bénévolontaires judo sont formidables !

Bénévolontaires - Judo - Grand Slam Paris - Cestquoitonkim


A quelques jours du Grand Slam Paris 2016, j'ai envie de partager avec vous une découverte que j'ai fait lors du Grand Slam Paris 2015. Dans l'ombre du tournoi international de judo organisé à Paris chaque année, en plus des organisateurs officiels, des médias et des athlètes (j'espère n'avoir oublié personne ;-) il y a une vrai fourmilière de femme et d'homme au service du judo et de l’événement.

On les appelle les bénévolontaires contraction de bénévoles et volontaires. Des personnes au moins autant attachées au judo que les athlètes. Des personnes qui donnent de leurs temps, gratuitement et parfois qui viennent de loin pour aider la FFJDA à célébrer cette grande réunion de la famille du judo qu'est le Grand Slam Paris.

Alors, je vous ai planté le décors du Grand Slam Paris dans mon article "Grand Slam Paris 2015, que se cache-t-il à l'intérieur de l'Accor Hotel Arena ?" et j'ai essayé de vous montrer l'ambiance qui règne à l'Accor Hotel Arena (anciennement Palais Omnisport Paris Bercy) dans mon article "Le Grand Slam Paris a-t-il une âme ?" et bien right now je vais laisser la parole à plusieurs bénévolontaires car c'est eux qui parleront le mieux de leurs actions et de ce que cela représente. Mais juste avant une petite photo dans le feu de l'action ;-)


Et oui ça bosse tard le soir après la compétition pour tout ranger ;-)

Le rôle des bénévolontaires ne se limite pas au rangement beaucoup d'autres tâches leurs sont aussi confiées comme l'accueil des athlètes à l'aéroport, la surveillance du bon déroulement de l'organisation autour des tatamis et certainement bien d'autres actions qui m'auront échappées. Assez parlé pour ma part, place à leurs témoignages !


Murielle - Ceinture noire - Judokate depuis 35 ans

Je suis bénévolontaire sur le Grand Slam depuis février 2012 au service presse et depuis 2014 je fais également en début de semaine l’accueil des délégations aux aéroports en plus de la presse le samedi et dimanche. Le Grand Slam c’est une excellente aventure qui me permet de rencontrer des personnes formidables tant au niveau des bénévolontaires qui viennent de toute la France et que l’on retrouve avec un réel plaisir à chaque tournoi. On réalise notre rêve. Nous avons la chance de côtoyer, de parler, de retrouver de grands athlètes. Je n’oublie pas les photographes et journalistes que l’on rencontre et qui deviennent des amis. Vivre le Grand Slam au plus près des combats est merveilleux pour moi. Je pratique le judo depuis 35 ans et je suis ceinture noire depuis 25 ans c’est une passion. Le judo c’est une grande famille qui m’apporte énormément de choses et que j’aime partager.

Axel - Ceinture noire - Judoka depuis 17 ans


Il faut savoir qu'il existe plusieurs équipes de bénévolontaires. Chacune se voit attribuer un rôle précis au cour de la semaine. J'occupe depuis maintenant quelques années, l’équipe N°3 en charge de « la chambre d'appel ». Notre rôle, brièvement, est d’appeler chaque athlète par ordre de combat et catégorie puis de les accompagner jusqu'à la surface de combat les concernant. On suit donc les catégories dite légères le samedi et les lourdes le dimanche. On joue un rôle extrêmement important pour que l'organisation des combats mais surtout du tournoi se passe bien. Les combats doivent être en continue et sans interruption sur les surfaces de combat. On est également amené à occuper d'autres rôles comme la gestion d'un sportif après son dernier combat ou encore son escorte lors du contrôle anti-dopage. On peut aussi avoir un rôle d'intervenant lorsqu'il faut resserrer les tatamis ou bien quand il faut les nettoyer suite à un saignement.

Les rencontres faites entre bénévolontaires ou sportifs sont inoubliables. Tout au long du week-end on rencontre des gens passionnés par ce sport et c'est un vrai plaisir de partager ce moment avec eux. On se fait des amis qui viennent de tous les coins de la France, avec qui on partage d’excellents moments. Bref, on est une grand famille et c'est un plaisir de se revoir ;) De plus, le fait d'accompagner des amis combattre, des personnes de son club est une chance immense car on est forcement heureux quand ils gagnent, nettement moins quand ils perdent, mais c'est forcement une joie d'avoir vécu ce moment avec eux :)

Me concernant, je pratique le judo depuis presque 17ans ! Mon père, judoka, m'a donné le virus, ainsi que le goût de la compétition alors que je n’avais que 5 ans. Je m'entraîne au JCMA (Judo Club de Maison-Alfort - 94) et je passe actuellement mon 2eme dan ;)

Fatiha - Ceinture noire - Judokate depuis 28 ans

Je fais du judo depuis l'âge de 13 ans ça fais donc 28 ans (ça commence à chiffrer lol) , je suis ceinture noire 3ème dan, breveté d' état. J' ai été prof de judo pendant 7 ans à Charleville-Mézières après avoir fais 10 ans de compétitions (mon club est le dojo rémois). Je vous une passion pour le judo depuis que j' ai mis les pieds sur un tatamis, d' ailleurs j'en suis jamais ressorti. 

J'ai découvert les bénévolontaires en 2011 quand j'ai postulé sur le site de la fédé pour le Grand Slam de Paris. Je rêvais de découvrir l'envers du décors. J'ai longtemps assisté a ce tournoi dans les tribunes.

Et aujourd’hui je vais participer à ma 5ème fois en février au Grand Slam en tant que bénévolontaire. Je ne m'en lasse pas. Cette aventure m'as fais découvrir des personnes merveilleuses, passionnés de tout horizon et de tout les pays. Le contact avec les athlètes, les coach, les gérants je ne l'échangerai pour rien au monde.


Mon plus beau souvenir reste la foi ou ma binôme Ludivine m'a appelé (j'étais alors dans les tribunes prête à regarder les finales) et m'a dis viens on descend dans la fosse ... on étais dans l'équipe 8 en charge de l'accueil international (aéroport ...), et la je découvre notre rôle à ce moment, donner les enveloppes des coachs aux athlètes lors de la remise des récompenses. Les enveloppes coachs, ce sont celles que viennent chercher les athlètes après leur podium pour leurs entraîneurs. Non seulement on a vu les finales au bord du tapis (un rêve) mais cerise sur le gâteau je donnais les enveloppes aux athlètes et en plus on devait préparer les médailles d’où la photo que je t’envoie qui résume mon meilleur souvenir

Romain - Ceinture marron - Judoka depuis 3 ans

J'ai 24 ans et je suis sapeur pompier. J'ai commencé le judo il y a 3 ans. Je suis ceinture marron, je prépare mon 1er dan. J'évolue au Judo club Pontault ombault, entraîné par Franck PARTY qui est un coach hors norme.

Je suis bénévolontaire pour la fédération française de judo depuis 2014, j'en suis à mon troisième tournoi de Paris judo (avec celui qui arrive). J'ai occupé le poste de logisticien pour le 1er tournoi. La "Dream Team" comme on nous appelle dans le milieu (rire), c'est l'équipe qui est chargé de l'installation des tatamis, du montage/démontage, réapprovisionnement dès stands... 

Photo réalisée par Fabrice Bouvart
En bref c'est l'équipe sans laquelle rien ne serait possible et je félicite tous ses membres. 

Puis j'ai intégré l'équipe chauffeur en 2015, dans laquelle je suis de nouveau en 2016. Le travail est différent mais tout aussi important, on travaille en étroite collaboration avec l'équipe accueil, notre rôle en tant que chauffeur c'est d'assurer le transport des athlètes, arbitres, membres VIP de l'aéroport au lieu de compétition, hôtel... Un poste plutôt agréable on y fait de belles rencontres.

Mon meilleur souvenir. À vrai dire j'en ai deux, le premier c'est lors du tournoi de Paris 2014. Avec Stéphane, Michel, Christelle, Mélissa mes plus fidèles amis bénévolontaires nous avions pris l'habitude de nous retrouver à l'ibis. C'est la bas que Miryam Roper (-57 allemande) mon idole des tout premiers jours était logé. Un soir Michel et Melissa m'ont fait la surprise de me la présenter, se fut pour moi un moment magnifique. Mimi est adorable. Une belle amitié est née entre nous. Le second c'est quand j'ai du ramener Laura Gomes (-52 espagnole) à l'aéroport, elle avait un peu d'attente avant son vol, donc je suis resté. Nous avons beaucoup parlé et nous nous sommes promis de se donner des nouvelles et de se revoir, une belle amitié également. C'est une fille agréable et très gentille. On se reverra donc en février !

Ça représente pour moi une chance unique de vivre une expérience formidable nous permettant de partager notre passion avec des judokas de tout horizons et d'y rencontrer nos athlètes préférés et de partager en quelques sortes leurs compétitions. C'est une chose importante de s'investir dans notre sport et c'est avec joie et grand plaisir que je donne de mon temps à l'organisation de ce grand tournoi. Pour ça je remercie Pierre Junca notre président bénévolontaire, ainsi que Lénaïc, Vincent, Jérémy et Manu qui sont les responsables de l'immense organisation qu'est le tournoi de Paris ! Et j'en profites pour souhaiter à toute l'équipe de bénévolontaire une très bonne année 2016


Christelle - Ceinture noire - Judokate depuis 25 ans

Hello, je suis Christelle. J’affiche 25 ans de judo à mon compteur. Ceinture noire depuis peu, je suis bénévolontaire depuis quelques années dans l’équipe logistique, on réalise notamment le montage des tatamis de la salle d'échauffement et du plateau central.
En tant que bénévolontaire, on rencontre beaucoup de monde, de toute la France, mais, la première fois, j’étais plus impatiente de découvrir Bercy de l’intérieur et entièrement vide, sans parler de ses coursives et ses salles arrière que savoir qui je rencontrerai. J'aime savoir ce qui se passe en coulisse et j’ai été bluffée, de voir les gradins vides depuis le plateau central : c'est impressionnant. On s’habitue rapidement et maintenant, il est tout neuf et tout refait, je vais donc redécouvrir le nouveau Bercy, sans travaux, et retrouver mes amis, avec plaisir dans quelques semaines.


Véronique - Ceinture verte - Judokate depuis 5 ans
 
Je m'appelle Véronique. Secrétaire de direction et judokate depuis 5 ans environ. J'ai été bénévolontaire aux Championnats du monde de judo à Paris, les GS Paris de 2012 à 2015. En 2011, j'étais référent hôtel. Puis les années suivantes, je faisais partie de l'équipe qui s'occupe de l'accueil à l'aéroport.

Le combat qui m'a marqué ... plutôt les combats. Ceux d'Ilias Iliadis aux championnats du monde à Paris en 2011 : une série de ippon. A cette époque j'étais vraiment novice en ce qui concerne le judo et le mot est faible. Mais j'ai surtout rencontré des bénévolontaires tous judokas (à l'époque je ne pratiquais que le taïso) qui m'ont fait découvrir ce sport. Je les remercierai toujours d'avoir fait preuve d'une telle bienveillance à mon égard.

En ce qui concerne les athlètes : durant ces périodes de championnats du monde, de grand slam, tu les côtoies en mode off, en dehors des tatamis. J'ai pu côtoyé des athlètes et des entraîneurs du monde entier. Il y a eu tous ces moments de partage, d'entraide. Cela fait plaisir quand ils te reconnaissent d'une année sur l'autre (petit sourire, tape sur l'épaule, un remerciement, des petits gestes ou mots qui peuvent paraître anodins pour certains). Durant ces grands rendez-vous sportifs, j'ai rencontré des personnes humbles. Certaines dégagent une certaine sérénité. J'ai eu un bon contact avec les judokas étrangers et aussi avec quelques athlètes français comme Audrey Tcheumeo, Clarisse Agbegnegnou, Amandine Buchard, Loic Korval et David Larose. Ma plus belle rencontre est avec Haruna Asami (photo ci-contre). Je l'ai vue la 1ère fois à la sortie de Bercy elle venait de remporter la finale des -48, elle était devenue championne du monde. Elle était seule, avec son sac et son bouquet de fleurs. Elle était simple, sans chichi. J'ai suivi son parcours au fil des années (merci fb et instagram). Je l'ai revue en 2015. Elle n'a pas combattu au mois d'octobre. Elle était venue pour le Training Camp (stage international) qui a lieu après chaque grand slam. Quand nous nous sommes vues nous sommes tombées dans les bras l'une de l'autre comme de vieilles copines qui ne s'étaient pas vues durant de longues années. A chaque fois que j'en parle, cette scène me paraît irréelle. Une amitié est née ! Après ces années et avec un peu de recul, bénévolontaire c'est aussi mettre en pratique le code moral du judo.

Merci beaucoup à  Murielle, Axel, Fatiha, Romain, Christelle et Véronique pour leur témoignage très sympa !

Une pensée à tous les "bénévolontaires" qui participent à l'organisation des compétitions locales tout au long de l'année et bonne chance à tous les bénévolontaires qui vont travailler dur pour que le Grand Slam Paris 2016 soit une belle fête les 6 et 7 février prochain.

vendredi 15 janvier 2016

Le Superstar de Fighting Films, le blog donne son avis sur ce kimono de judo !

Kimono judo Judogi Superstar Fighting Films cestquoitonkim


Nouveau partenariat sur le blog www.cestquoitonkim.com. Cette fois avec l'entreprise Figthing Films D'ailleurs, si vous souhaitez en savoir plus sur l'origine de cette marque, son investissement dans le judo ainsi que sur les athlètes qu'elle soutien, allez voir la fiche dédiée à Figthing Films j'ai mis quelques informations.

Et pour revenir à cet article, ça me fait vraiment plaisir de partager avec vous mon avis sur le kimono (judogi) superstar de chez FF. Le terme avis est important pour moi. Je ne dispose pas de machines pour tester la résistance des matériaux et autres outils pour mettre à l'épreuve les kims donc je ne prétends pas poster ici un test. 

En tout cas, j'ai porté ce judogi pendant 3 semaines avant de passer à la rédaction de cet article en totale indépendance. Comme pour mon partenariat avec Budo Fight, j'ai laissé à la marque Figthing Films la possibilité de faire un droit de réponse avant publication.

Ceci étant dit allons vite découvrir ce kim ! C'est quand même ça le plus important ;-) Pour le fun je ne sais pas si vous aviez eu l'occasion de le voir mais j'avais fait un teasing il y a quelques semaines. Pour le plaisir et parce que ça donne une vision globale de ce qu'on reçoit quand on commande un judogi Figthing Films je vous met la vidéo :


Première chose qui saute aux yeux. Le kim est bleu. Oui il est bleu et pourtant je suis judoka amateur. J'en vois déjà qui vont me dire que j'ai pris la grosse tête et que c'est réservé aux compétiteurs internationaux. Bon je vous dis tout. C'est juste une petite rupture de stock sur le modèle blanc qui m'a conduit à recevoir un modèle bleu. Mon tout premier (euh et c'est possible le dernier ;-) Heureusement, dans mon club porter du bleu n'est pas signe de sacrilège. Je sais que pour certains d'entre vous ça ne se fait pas. Alors j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop.

Seconde chose qui saute aux yeux il y a trois éléments livrés quand on reçoit un kim Figthing Films. La veste - normal - le pantalon - toujours normal - et une housse pour protéger son kim. J'avoue que c'est la première fois que je reçois une housse en plus d'un judogi. C'est vrai que ce n'est pas très habituel pour les pratiquants de judo. Alors que ceux qui pratiquent le Jujitsu Brésilien (JJB), reçoivent systématiquement une housse avec leur kim. Ne me demander pas pourquoi :-) Je n'en sais fichtrement rien. Si quelqu'un a une idée qu'il la mette en commentaire. On va dire que c'est le petit plus Figthing Films qui fait plaisir.

Allez passons aux choses sérieuses avec mon avis sur le design, le rapport qualité/prix, le fit/comfort et la durabilité.

DESIGN

Le kimono de judo superstar de chez Figthing Films arbore un logo franchement bien trouvé. Avec les deux F de la marque mis l'un face à l'autre formant ainsi une porte de dojo traditionnel. C'est la classe. Enfin moi je trouve mais vous avez le droit de ne pas être d'accord ;-)

Kimono judo Judogi Superstar Fighting Films cestquoitonkim


Noté que le kimono superstar a été approuvé par la Fédération Internationale de Judo. Je vous le dis tout de suite attention ! Le liseré "approved judogi" est bleu c'est donc un kim approuvé avant le changement de règle au 1er avril 2015 voir mon article "Que pensez vous des règles applicables au 1er avril 2015 en matière de judogi ?". En même temps à moins de faire de la compétition à un niveau international cette remarque n'a pas trop d'intérêt. Et question design, je trouve le logo de la FIJ plutôt sympa.

Kimono judo Judogi Superstar Fighting Films cestquoitonkim

Le pantalon arbore aussi les logos de la FIJ et de Figthing Films. A noter, celui de la FIJ sera masqué par la veste une fois portée. 





QUALITE/PRIX

Je suis assez sensible au prix. Le superstar Figthing Films a 225 euros est le plus cher des kimonos de judo présenté à ce jour sur le blog. Je me trompe peut-être mais je pense que la marque fabrique des volumes moins important qu'adidas ou Mizuno et donc ne profite peut-être pas du même niveau d'économie d'échelle. Moins de volume, coûts plus important. Il y a peut être d'autres critères mais au moment de rédiger l'article je n'ai pas réussi à les déterminer.

Pour les lecteurs du blog, il est possible de profiter d'une réduction de 20% auprès de Ges arts martiaux en utilisant le code présent sur la page #bonplan ce qui mettrait ici le kim à 180 euros, un prix plus proche des judogi que j'ai déjà essayé.

D'autant que ce kim est pas mal du tout. D'un point de vue construction le superstar Figthing Films bénéficie de nombreux renforts. J'ai notamment observé la présence sur le renfort poitrine de 5 lignes de coutures là ou le Mondial de Budo Fight en comporte 4 par exemple.

Renfort poitrine intérieure
Renfort aisselle
Renfort jupe


 Le col bien qu'il soit moins épais que celui du JFIT J930 me semble pas mal du tout.



J'ai aussi observé sur le pantalon la présence de nombreux renforts. Et ce qui a retenu le plus mon attention c'est la couture de l'entrejambe. Il y a trois lignes de couture contre deux pour le  Mondial de Budo Fight  et le JFIT J930. Pour moi, c'est un gage de solidité.

Renfort pantalon
Zoom couture entrejambe



FIT/COMFORT

Le superstar Figthting Films est très agréable à porter. Attention tout de même à bien choisir sa taille. J'avais pris l'habitude avec mes adidas de toujours prendre 5 cm de plus que ma taille soit des 180 cm vu que je mesure 173 cm. Mais chez Figthting Films c'est l'inverse il faut prendre -5 cm. Soit pour moi un 170 cm. Et même en faisant cela, en arrivant sur le tatami on m'a fait remarquer que la veste était un peu grande. Alors qu'on se le dise Figthting Films taille grand. Mais avec ce que je viens de vous dire vous devriez trouver la bonne taille.

La veste est plutôt douce à porter avec la présence d'un coton subtilement gratté à l'intérieur. Les fibres sont assez fines et j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour pouvoir les photographier.


Mais ce qui m'a le plus surpris, c'est le pantalon. Je ne sais pas s'il est d'un grammage plus bas ou pas mais je l'ai trouvé vraiment souple y compris après plusieurs lavages. Mes autres pantalons sont eux un peu plus raide. Je trouve que ça donne un peu plus d'aisance au niveau des jambes (j'ai dit un peu ;-)

Ce kim a la coupe cintrée est à mon avis bien adapté pour les profils longilignes et peut être un peu moins pour les profils trapus pour qui une coupe droite serait mieux adapté selon l'avis d'expert réalisé en 2014.


DURABILITE

Suite à mes différents entraînements avec le judogi superstar, je n'ai pas constaté de signe d'usure particulier. Le kim semble tenir le choc y compris au niveau des broderies.

Niveau rétrécissement, j'ai fait quelques mesures. Comme à chaque fois ça n'a rien de scientifique. C'est juste pour avoir un ordre d'idée. Je dirai qu'en moyenne le rétrécissement est d'un peu moins de 3%. Lors de mon avis sur le kimono Mondial de Budo Fight j'avais mesuré un rétrécissement de l'ordre de 7%. Donc le superstar Figthting Films rétrécie finalement assez peu. 

Je vous mets ci-dessous le détails de mes mesures.


Superstar FF
A la réception
Après 3 lavages à 30°c et séchage naturel
Manche
72 cm

70,8 cm

Poignet
22 cm

21,5 cm




Jambe
 95,4 cm


95,4 cm

Cheville
25,5 cm

24,1 cm




 



CONCLUSION

Le superstar Figthting Films me laisse une bonne impression. La veste est subtilement gratté à l'intérieur pour plus de confort. Le pantalon est souple même après lavage. Il y a de nombreux renforts. Les coutures sont renforcés. Le judogi rétrécie peu. Donc pas mal du tout. Par contre, niveau prix c'est un peu plus élevé que les kimonos de judo dont je dispose actuellement. Il y a tout de même sur la page #bonplan un code qui permet de faire diminuer le prix de 20%. 

mercredi 6 janvier 2016

10 conseils pour optimiser/ réaliser sa préparation physique spécifique au judo



Article réalisé par Maxime Chaigneau - préparateur physique professionnel diplômé universitaire - actuellement préparateur physique pour le pôle espoir de judo des pays de la Loire. Ceinture noire 3ème dan - Créateur de la chaine Youtube : préparation physique judo.

Facebook : maximecoachoptisport
Youtube : Préparation Physique par Maxime Chaigneau


Conseil n°1 : adapter son travail selon son âge

Pour commencer la musculation avec des charges additionnelles lourdes (développé couché, squat…) il est nécessaire d’avoir fini sa poussée de croissance - un médecin peut vous le confirmer. Bien sûr, il est possible d’apprendre les mouvements et de travailler avec des charges légères à moyennes ou encore en poids de corps (pompes, tractions, bondissements…). Attention, même en travail de poids de corps les positions doivent être respectées pour éviter toutes douleurs. Si vous êtes minimes ou cadet 1ere année je vous conseille de privilégier le développement des qualités énergétiques, notamment la filière aérobie (le « cardio ») car si vous développez cette qualité à cet âge, elle vous suivra par la suite et vous pourrez vous concentrer sur le travail de développement musculaire. Pour une reprise à la suite de quelques années d’arrêt de sport. Après un petit tour chez le médecin - et si possible un test d’effort - je vous conseille également de commencer par le « cardio » avant de vous attaquer à la musculation.

Conseil n°2 : réaliser des tests physiques

Lorsque l’on souhaite faire une préparation physique complète, ou dans une moindre mesure, développer ses qualités physiques, il est important de savoir d’où l’on part pour savoir où l’on arrive. Les tests servent de repère pour savoir quelles sont les qualités physiques à développer, ils servent également à poser les bases de travail pour vos séances. Il est donc judicieux de mesurer votre vitesse maximale aérobie (VMA) pour savoir à quelle vitesse vous devez courir pour avoir des gains sur votre « cardio ». Il peut être également intéressant d’évaluer vos capacités musculaires - maximum de pompes sur tempo ou maximum en une répétition maximale en musculation - pour travailler à des pourcentages de ces maxima Enfin, ces tests servent aussi à planifier et organiser sa saison. Des tests simples réalisables au dojo : test navette – maximum de pompes sur tempo de 1 pompe à la seconde – test T – Sargent Test – Australian Shuttle test adapté par Frederic Roualen.

Source : Youtube - Préparation physique judo - par Maxime Chaigneau - 2015

Conseil n°3 : planifier sa saison

Suite à ces tests il est important de planifier votre saison en judo et préparation physique. Je vous conseille de développer vos points faibles (physiques et judo) loin des compétitions importantes et de renforcer vos points forts à l’approche de celles-ci. Pour réduire votre risque de blessure il est important de s’accorder des semaines de récupération. Si vous souhaitez faire simple (mais efficace) planifiez 3 semaines de développement et une semaine de récupération.

Exemple : Deux semaines avec beaucoup d’entraînement (semaines fortes) puis une semaine avec un entrainement important (semaine moyenne) puis une semaine de récupération. Repartir ensuite sur une semaine forte.

Conseil n°4 : optimiser sa semaine d’entrainement

Donc 3 types de semaines : des fortes, des moyennes et de la récupération. Tout est selon vos charges d’entrainement : partez de vos semaines fortes puis planifiez vos semaines moyennes avec un entrainement judo et éventuellement une préparation physique en moins. Enfin, vos semaines de récupération peuvent être 50% du volume total d’entrainement des semaines fortes. N’oubliez pas : la récupération fait partie de l’entraînement. Enfin, dans votre organisation d’entrainement essayez de dissocier musculation et judo. Il est idéal de placer les séances de musculation 12 heures avant ou après les entrainements judo.

Conseil n°5 : gérer ses cycles de travail

Pour un sportif qui découvre la préparation physique une séance par semaine suffira pour engendrer des gains. Pour un sportif confirmé, il faudra 2 séances hebdomadaires sur la même qualité physique pour voir une évolution de celle-ci. Une séance supplémentaire sur une autre qualité peut être ajoutée à votre semaine d’entrainement pour éviter sa régression. Vous pouvez réaliser des cycles de trois semaines que vous pouvez répéter si besoin tant que vous avez des gains et le besoin de développer cette qualité. Les tests peuvent valider les gains du cycle avant de passer au développement d’une autre qualité physique.

Conseil n°6 : si vous manquez de « souffle »: privilégier le travail intermittent (ou fractionné) au continue

Parlons développement des qualités physiques. Si vous avez du mal à enchainer ou finir les combats il se peut que vous manquiez de « souffle » autrement dit de puissance maximal aérobie (PMA). Que faire ? Courir ? Oui, mais comment ? Le travail continue, c’est-à-dire courir pendant 30 min, 45 min ou encore plus d’une heure n’est pas forcément le meilleur moyen pour développer vos capacités physiques pour l’activité judo. Les combats en compétition sont très loin du travail continu. Je vous conseille de privilégier le travail intermittent avec un temps de travail de X secondes et X secondes de récupération. Vous pouvez débuter par du 30-30 pour le premier cycle de 3 semaines puis changer pour de l’intermittent adapté au judo : par exemple 15-15, 10-10, 20-10 ... Des blocs de 8 à 12 minutes peuvent être réalisés avec quelques minutes de récupération entre vos blocs. Après rien ne vous empêche de faire des footings, que du bonus !

Source : Youtube - Préparation physique judo - par Maxime Chaigneau - 2015

Conseil n°7 : adapter votre travail de musculation

Pousser 110 kilos en développé couché ou faire 100 pompes en 100 secondes n’est pas forcément lié à une augmentation de sa performance en judo. Selon votre âge, votre sexe, votre catégorie de poids il y a là aussi des choix à faire. Les tests ainsi que vos connaissances de vos points forts et faibles physiques en compétition vont orienter votre préparation. Puissance, force maximale, endurance de force… Les méthodes de musculation diffèrent selon ce que vous souhaitez développer. Pour ne pas faire de « bêtises » il faut vous documenter ou prendre contact avec un professionnel.

Conseil n°8 : intégrer la préparation physique à votre discipline

Nous avons développé les thèmes de la planification, du travail « cardio » et de la musculation. Si vous ne faites que courir, pousser des charges ou faire des pompes vous allez progresser. Mais allez-vous développer vos qualités physiques sur le tatami ? Peut-être pas autant que vous croyez. Il est important d’intégrer votre travail à votre discipline. Pour la musculation, à l’approche des compétitions, n’hésitez pas à intégrer des uchi komi, nage komi après chacune de vos séries. Pour vos séances de développement « cardio » intermittent, remplacez la course par des burpees, des pas chassés, des cordes ondulatoires ou encore des uchi komi avec partenaires ou élastiques… Un dernier conseil si vous remplacez la course par ce type d’atelier, mobilisez au moins 2/3 de votre corps, sinon vous risquez de développer votre endurance de force locale plutôt que votre « cardio ».

Conseil n°9 : le gainage, une qualité indispensable

Développer les bras et les jambes c’est bien, mais qu’en est-il de la transmission des forces entre ces deux parties de votre corps ? Le gainage est quelque chose de très important dans n’importe quelle discipline, en judo, peut-être plus ! Pour cela 2 à 4 séances de gainage par semaine sont à inclure dans votre entraînement. Pas plus. Par gainage j’entends un travail dynamique et statique. Pour le travail dynamique (relevé de buste, chandelles…) Le bas du dos doit TOUJOURS être en contact avec le sol ! N’oubliez pas de développer également les lombaires. Pour le travail statique : dès que la position se détériore, fin de l’exercice ! Toutes les 3 semaines, n’hésitez pas à diversifier et complexifier votre travail pour avoir un maximum de gain ! Enfin, réalisez des étirements sur le psoas et les abdominaux à la fin de vos séances de gainage.

Conseil n°10 : réaliser de la prévention de blessure

Dans votre préparation physique (musculation, développement énergétique…) vous pouvez avoir du temps de récupération, 2 minutes, 4 minutes… Pourquoi ne pas mettre ce temps à profit ? Du travail de coordination, de proprioception, de renforcement musculaire spécifique ou encore d’étirement peut être réalisé. Pour cela il n’y a pas besoin de matériel onéreux, balles de tennis, ballons, ceintures, élastiques… Pour la proprioception, privilégier les genoux et les épaules, zones fortement sollicitées dans notre discipline et souvent cible de blessures de longue durée. Un kinésithérapeute ou un préparateur physique peut vous indiquer des exercices de prévention. Ce travail peut également être réalisé avant ou après un entraînement en judo.


Exemples d’exercices :
Essayer de tenir à quatre pattes sur un swissball
Debout à un mètre face à un mur, faire rouler un ballon sur le mur à un bras, bras tendu. 

Source : Youtube - Préparation physique judo - par Maxime Chaigneau - 2015

Bon entraînement à tous !!!