mardi 29 décembre 2020

Bilan 2020 du blog cestquoitonkim


 

Enfin ! 2020 se termine. Vivement 2021 et le (probable) retour dans nos dojos. Je croise les doigts pour nous tous et pour nos kims (que dis-je nos judogis) qui prennent la poussière. Cet article est l'occasion de faire le bilan du blog en 2020. Mine de rien quelques articles et vidéos ont été publiés. Vous les connaissez tous ? Est-ce que certains étaient plus intéressant pour vous que d'autres. Indiquez-le-moi en commentaire ça m'intéresse. Ça me fera réfléchir pour 2021. 

D'ailleurs, si vous avez envie d'écrire de temps en temps, ou juste de tester une fois par curiosité sans avoir à gérer un blog, vous pouvez devenir rédacteur bénévole en 2021. Oui ! j'ai envie de tenter l'expérience de l'ouverture du blog encore un peu plus grande :-) Alors si ça vous intéresse de devenir rédacteur bénévole pour le blog dite le moi ici : je souhaite devenir rédacteur.e bénévole pour le blog.

Revenons à 2020, c'était comment ?

Je vous avais annoncé lors du bilan 2019 que j'avais intégré une Direction Innovation et Digitale. Je mets à profit ce que j'apprends à travers la gestion du blog et je m'éclate. Vraiment, c'est top ! J'ai encore beaucoup à apprendre. Je suis en pleine réflexion pour me former et progresser dans le domaine de l'innovation et du digital (marketing digital, data ..). Si vous avez des idées, des conseils, des contacts ... on en parle avec plaisir. Je cherche une formation.

Sur le plan perso. on repassera pour la bonne résolution de faire plus de sport en 2020 ... Même si mon vélo d'appartement m'a bien servi et malgré tout, de temps en temps, quelques séances de burpees font du bien. Rien de fou fou ... Et vous, c'était comment 2020 question sport ? Vous avez trouvé des moyens pour continuer malgré les contraintes de 2020 ? 

Concernant le blog, 20 articles ont été publiés sur cestquoitonkim.com, 2 sur le site de France Bleu (et oui j'ai fait mon journaliste en 2020 :-) ) et j'ai mis en ligne 14 vidéos. Moi qui avais l'impression de ne pas avoir fait assez, finalement, je m'en sors plutôt bien. Je ne sais pas ce que vous en pensez. Indiquez-le-moi en commentaire. Votre retour est précieux pour me faire progresser. J'ai aussi publié de nombreuses newsletters en 2020. Pas toujours simple d'être régulier par contre. 

Je profite de ce bilan pour remercier Alban, Cédric, Cr, Damien, Denis, Eric, Jean-Yves, Julie, Pierre-Louis, Quentin et Valérie qui m'ont soutenu pour renouveler mon engagement avec le blog cet été. C'était un moment fort pour moi. Un grand merci aussi à toutes les personnes et les marques qui ont aussi contribué à rendre possible le partage de contenu : Outshock et Ippon Gear pour les marques, Valérie Gerhards coach mentale de Sarah-Léonie Cysique, Eric, Hector Luis Marino, Sylvain, Marie des Arts martiaux pays de la mossig, Morgan Girardeau, Michel Conte, Anthony du blog fort dans la tête, Rees Dale, Jean-Noël et Claire Guillaud.

Les 20 articles sur cestquoitonkim.com

 Les 2 articles sur le site de France bleu

Les 14 vidéos sur Youtube

 

Je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année et une excellente année 2021.

Bye

David

 

 


Fiche marque : Outshock

La marque

Patience bientôt la fiche sera mise à jour ;-)





Le blog donne son avis [cliquer sur les images]



Judo 900
Judo 500

Judo 100


Et les lecteurs du blog donnent aussi leur avis

Petit conseil pour publier votre avis, saisissez le "[Nom du modèle] acheté le : " puis votre avis en commençant par donner une note sur 5. Par exemple, "JFIT J930 ADIDAS acheté le 01/01/2014 : 4/5, mon avis, point fort, point d'amélioration". Vous pouvez aussi donner votre commentaire en allant directement sur la page d'un kim dont le blog a donné son avis.

samedi 12 décembre 2020

3 questions à Claire Guillaud

 


Nouveau sur le blog, je vous propose des interviews ultra courtes et collaboratives. Ultra courtes car seulement 3 questions. Collaboratives car si vous le souhaitez un deuxième épisode pourra être produit en posant vos questions ici : je pose une question. Et si vous aimez je vous invite à partager le lien de l'article sur tous vos réseaux sociaux pour faire connaître Claire Guillaud et le projet du blog cestquoitonkim. Si vous souhaitez recevoir par mail les liens vers les prochains articles cliquez sur : je m'inscris. Je vous laisse en bonne compagnie avec Claire. Bonne lecture. 

 

 Claire Guillaud, 45 ans, Guadeloupéenne, ancienne judokate.
En quelque ligne, je vous raconte mon vécu, mes passions.




 

 

 

 

 

 

 

 Qui es tu ? (Présent)

1. Le Judo et moi 

C’est à Bordeaux, à l’âge de 14 ans, que j’ai découvert le judo, particulièrement en allant voir mon frère Jean-Noël lors de ses entrainements : http://www.cestquoitonkim.com/2020/11/3-questions-jean-noel-guillaud.html

De ce fait, je me suis inscrite quelques années plus tard. J’ai par la suite obtenue la ceinture noire 1er dan à mes 18 ans.

2. Mon parcours professionnel 

Militaire pendant de nombreuses années, précisément de mars 2000 à octobre 2020, j’ai pu gravir tous les grades d’engagée volontaire de l’armée de terre, notamment le « Service de Santé », en passant par le grade de soldat à Caporal-chef de 1re classe.

J’ai fait une reconversion dans la fonction publique d’état en tant qu’adjointe administrative et je suis désormais jeune retraitée militaire.

3. Claire à la radio 

Passionnée de musique, de danse et de communication, (Paris, 2014), j’ai eu l’honneur d’être contactée par Monsieur François HARPON dit « Yespapa » (chanteur, animateur radio, présentateur d’évènements) qui m’a donné l’opportunité de devenir coordinatrice d’une émission de « danses » sur P2M radio (web radio Caribéenne). Il m’a donné l’opportunité de faire l’avant-première du Zénith (Paris) David et Gino « Humoristes », sur une prestation de Kizomba avec mon partenaire de danse Olivier « Inekonito » sur l’un des titres de son album «Ambians’ la bon ». 

J’ai donc eu à ma charge, une grande responsabilité et une organisation qui m’a permis de préparer et de recevoir de très bons artistes. J’ai pu aussi proposer des émissions à thèmes tels que l’humour, la danse et comme collaboratrice, j’avais en charge la préparation des plateaux radios et la diffusion sur les réseaux sociaux (Facebook, instagram).

Dans la continuité de mon apprentissage sur le terrain, Madame Linda Nègre m’a proposé de passer derrière le micro, en me lançant en tant qu’animatrice radio, animant seule, mes propres émissions de « danses » sur Radio Fanfanmizik (web radio).

 

D'où viens tu ? (passé)

Née en Guadeloupe, je suis arrivée très jeune en métropole, à l’âge de mes trois ans. J’ai grandi et étudié à Bordeaux. (Une famille nombreuse 5 enfants) 
 
Issue d’une famille de sportive, je suis passée par 4 clubs de la Gironde JSSE Ste Eulalie (Ste Eulalie). Le Club Lormontais des arts martiaux CLAM) (Lormont), L'amicale Léonard Lenoir Montaud Nuit (Bordeaux Bastide) et le Club d’Eysines

J’ai eu l’occasion d’entreprendre de nombreux sports dès mon plus jeune âge tel que : majorette, danse moderne, gymnastique sportive (avec agrès), et judo de niveau national dans la région Bordelaise et international au niveau militaire.


Grâce à mes parents, qui sont de grands passionnés du sport, avec leur accord, j’ai intégré le sport-étude judo de Bordeaux. J’ai cumulé pendant ma carrière d’athlète les titres et les palmarès, de niveau national (civil, scolaire) et international militaire.

J’ai intégré l’équipe de France militaire de Judo en 2000, date de mon entrée à l’Armée et jusqu’à 2009.
 
J’ai été plusieurs fois médaillées aux championnats de France Militaire : dont mon titre de Championne de France en individuelle qui m’a permis mes sélections en Championnats du Monde Militaire. 
 
  • le premier en Hollande en 2000 où j’ai eu l’honneur d’être le porte drapeau de l’équipe de France Militaire  
  • le deuxième Championnat du monde en Azerbaïdjan avec une 5ième place par équipe et la 5ième place en individuelle en « 2004 »

Grande Passionnée, je me suis aussi investie en transmettant mon savoir et mon énergie dans la formation de jeunes judokas lors de mon affectation à Lyon pendant deux ans en obtenant le Certificat Fédéral d’Enseignement provisoire Bénévole (CFEPB) en 2006 en collaboration avec mon frère Jean-Noël
 

En 2009, suite à une blessure aux genoux, j’ai dû arrêter la compétition. J’obtiens en 2010, la Médaille de la Défense nationale échelon «Argent ».

J’ai été récompensée en obtenant la Médaille de la Jeunesse et des Sports échelon «Bronze» en 2012. L’année suivante, j’ai eu mon institution militaire, qui a voulu mettre à l’honneur une femme sportive de haut niveau et Militaire, « un article consacré à la journée de la femme », ce fut une grande consécration et grande fierté pour moi.

Par la suite, j’ai intégrée le groupe de bénévolontaires de la FFJDA. A ce titre, j’ai participé à l’organisation du Tournoi International de Judo à Paris-Bercy 2013 où j’ai pu assuré, l’accueil des Athlètes Mondiaux.
En tant que jeune journaliste, J’ai eu la chance d'interviewer, au Tournoi International de judo à Paris-Bercy 2019 (Grand Slam), la championne Olympique (2016) « Emilie Andéol ». (Voir le lien : https://www.facebook.com/story.php?story_fbid=10219186643963533&id=1430996916 )

C’est en 2015 que j’obtiens la Médaille de la Défense Nationale échelon « Or ».
Où vas-tu ? (futur)

Dans mon futur, j’aimerai voyager à l’étranger, pour me perfectionner dans la danse, spécialement en Kizomba et Salsa, continuer mes interviews en radio ou dans divers manifestations (sportives ou autres),

Ce que j’aimerai faire, aussi c’est d’obtenir une formation diplômante d’animatrice radio et de management artistique reconnue par l’état.

Je me vois finaliser, un jour, ma ceinture noire deuxième dan, « J’ai tout ce qu’il faut pour passer ma deuxième dan mais je n’ai jamais eu le temps de préparer les KATAS et les UV pour l’obtenir », continuer à encourager l’Equipe de France de judo au Grand Slam et aux Jeux Olympique de PARIS 2024 car le judo fera toujours partie de ma vie.

https://www.facebook.com/story.php?story_fbid=10221115439062205&id=1430996916

 

samedi 14 novembre 2020

3 questions à Jean Noël Guillaud

 

Jean Noel Guillaud - Judo - Cestquoitonkim

Nouveau sur le blog, je vous propose des interviews ultra courtes et collaboratives. Ultra courtes car seulement 3 questions. Collaboratives car si vous le souhaitez un deuxième épisode pourra être produit en posant vos questions ici : je pose une question. Et si vous aimez je vous invite à partager le lien de l'article sur tous vos réseaux sociaux pour faire connaître Jean Noël Guillaud et le projet du blog cestquoitonkim. Si vous souhaitez recevoir par mail les liens vers les prochains articles cliquez sur : je m'inscris. Je vous laisse en bonne compagnie avec Jean Noël. Bonne lecture.

 

Qui es tu ? (Présent)

Je m'appelle Jean Noël Guillaud, j'ai 42 ans, et je suis le fier papa d'une fille de 19 ans qui est ceinture noire de judo et je suis marié à Aline Guillaud qui est commissaire sportif régional. Je suis judoka, actuellement 4e Dan et depuis 16 ans professeur de judo. Actuellement au club de ste Eulalie près de Bordeaux, je suis également arbitre inter ligue et formateurs dans l'école des jeunes arbitres de la Gironde.

Mais étant un fou de sport , je suis également professeur de Football depuis quelques années au club de ste Eulalie, car je suis un amoureux du sport divers et varié , j'aime diversifier mes activités et apporter ma passion du sport aux jeunes de tous horizons. Et comme il n'y en a jamais assez, je suis agent de sécurité depuis 15 ans pour de nombreux événements, comme des concerts ou des matchs de foot au stade MATMUT atlantique pour protéger les spectateurs, mais aussi pour être en communion avec les Girondins de Bordeaux. Avec toutes ces activités , je passe peu de temps au sein de mon foyer, mais lorsque je n'ai rien à faire, je me trouve toujours une occupation liée au sport. 

Jean Noel Guillaud - Judo - Cestquoitonkim


D'ou viens tu ? (Passé)

Né en Guadeloupe, je suis arrivé très jeune en métropole, j'ai commencé le judo à Lormont à l'âge de 6 ans et demi, je suis passé par 3 clubs de la Gironde ,le Club Lormontais des arts martiaux (CLAM) (Lormont), L'amicale Léonard Lenoir Montaud (Bordeaux Bastide), JSSE Ste Eulalie (Ste Eulalie). Depuis très jeune, je faisais plusieurs sports , toujours avec le judo, j'ai fait de la gymnastique, du Handball, du Football, du Badminton, et le week-end il m'arrivait de faire deux compétitions le même jour, j'étais insatiable, je vivais du sport intensément et j'ai donné le meilleur de moi-même dans tout ce que je faisais, en effet je me suis qualifié dans plusieurs championnats de France, dans différentes fédérations et dans différents sports.

Reconnaissant de ce que m'ont apporté les clubs par lesquels je suis passé en tant que judoka, naturellement, j'ai passé mon diplôme d'État et donc ma ceinture noire deuxième dan pour faire de ma passion mon métier , j'ai pris la tête d'une annexe de proximité en 2004 au club de Lormont, j'ai réussi à en faire un groupe avec des compétences diverses , comme la compétition, mais aussi les katas, l'arbitrage et le commissariat sportif.

N'aimant pas l'injustice, j'ai décidé de passer de l'autre côté, afin de comprendre le fonctionnement de l'arbitrage, à l'époque une école de jeunes arbitres s'est formée en gironde, je me suis inscrit en minime, je ne me suis jamais arrêté d'arbitrer, j'ai obtenu le diplôme de palme bronze le 22 novembre 2017 pour mon engagement dans l'arbitrage.

En 2011, j'ai participé en tant que bénévole volontaire à l'organisation des championnats du monde du judo. Lors de ses championnats, j'ai accueilli les différentes équipes dans les gares avant la compétition. Puis pendant la compétition, j'étais dans l'équipe de sécurité de l'équipe de France. Comme pour les combats de TEDDY RINER et en 2013 au Grand SLAM de Paris (Accord Arena (Paris Bercy)), c'était une expérience enrichissante et un rêve devenu réalité. 

Jean Noël Guillaud - Judo - Cestquoitonkim

Où va tu ? (Futur)

Je me vois, dans mon futur continuer à partager mon expérience auprès de nouveaux élèves et former l'un d'entre eux à l'enseignement, obtenir mon 5 ème Dan, recevoir mon titre d'arbitre national. Mais aussi participer à un championnat d'Europe au master Vétéran, ce serait pour moi un accomplissement dans ma carrière de sportif. Enfin, aimant les voyages, moi, mon épouse, et ma fille souhaitons très fortement aller au Japon, là ou tout à commencer pour le judo. 
 
Jean Noel Guillaud - Judo - Cestquoitonkim

 
 
Une dernière photo bonus, retrouverez vous Jean-Noël ?
 

 

mercredi 21 octobre 2020

Réaliser un film inspirant sur le judo / Making an inspiring film about judo - Rees Dale

Making an inspiring film about judo. Rees Dale
 

Rees Dale - version Française

Rees Dale - English version

 

Rees Dale - version Française :


Le projet: Réaliser un film inspirant sur le judo de Rees Dale

Mon amour du judo m'a amené à commencer la production d'un film documentaire sur un groupe de jeunes femmes incroyables dans les régions rurales du centre de l'Inde. Elles ont surmonté les violences et la discrimination en tant qu'aveugles dans une société très dur envers le handicap. Elles utilisent le judo, le sport que j'aime, pour reconstruire leur vie.

Venant d'une famille touchée par la cécité, cette histoire n'a que plus d'intérêt pour moi. J'ai vu comment cela a affecté ma grand-mère vers la fin de sa vie et d'autres membres de ma famille.

Ayant vécu en Inde pendant de nombreuses années avant de déménager en Allemagne, où je suis maintenant basé, je suis d'autant plus conscient de la façon dont les déficiences visuelles peuvent affecter les personnes dans ce pays.

Mais la façon dont ces femmes ont utilisé leur judo pour reconstruire leur confiance, leur estime de soi et toute leur vie est vraiment inspirante et je suis enthousiaste, privilégiée et honorée de porter leur histoire à l'écran.

Le judo m'a beaucoup apporté dans ma vie, y compris la confiance d'apparaître en public pour lever des fonds pour ce film.

Nous collectons des fonds via un financement participatif pour lequel je sollicite, auprès de toute la communauté du judo, le moindre euro qu'il vous sera possible de nous donner pour aider à faire un beau film inspirant pour le monde entier afin de voir ce que notre merveilleux sport peut faire pour tous les gens qui y participent.

J'espère que le film encouragera davantage de personnes, filles, femmes, hommes, voyants et non voyants à venir vers notre sport et contribuera à éradiquer les violences contre les femmes en Inde et dans d'autres parties du monde.

Les personnages de notre film ont trouvé dans le judo le moyen idéal pour lutter contre leur situation et je demande très humblement l'aide de tout le monde pour collecter les fonds dont nous avons besoin pour que ce film soit fait et, surtout, vu.

Merci de nous soutenir dans la réalisation de ce film: https://gogetfunding.com/azadifilm/

J'espère pouvoir vous voir tous sur un tatami bientôt.

  Présentation en anglais
 
Qui est Rees Dale ?

Rees Dale est un monteur et réalisateur, il a travaillé sur divers films et productions télévisuelles en tant que monteur et en post-production et a réalisé de nombreuses publicités télévisées et deux courts documentaires récents, The Longest Journey & My Name is Aum,

Il est également ceinture noire de judo.

Il a commencer le judo relativement tard (26 ans). Après avoir été un joueur de rugby pendant toute sa jeunesse, une blessure a stoppé sa progression vers une carrière professionnelle de rugby. Pendant quelques années après sa blessure, il a lutté pour redécouvrir son amour du rugby, et a gardé la forme dans une salle de sport, au football puis au taekwondo. Mais il lui manquait quelque chose que le rugby lui avait apporté, probablement le contact et le côté physique.

Puis, il a quitté son Pays de Galles natal pour travailler et s'est retrouvé proche d'un club de judo (Finndai, Helsinki) et il a senti le besoin de s'inscrire. Au fur et à mesure de sa progression dans le cinéma et la télévision, il a continué son parcours judo à travers le monde (Bombay Judo Club à Mumbai, Malte Judo Academy à Malte et maintenant DJK à Berlin) jusqu'à, finalement, 15 ans environs plus tard, son amour du judo et du cinéma se rejoignent avec ce projet. 




Rees Dale - English version :


The project : Making an inspiring film about judo by Rees Dale

My love of judo has led me to beginning production on a documentary film about a group of incredible young women in rural central India, They have overcome abuse and discrimination from being blind in what is a very unforgiving society towards the disabled and are using judo, the sport I love, to rebuild their lives.

Having come from a family affected by blindness, this story has become even more important to me. I have seen how it affected my grandmother towards the end of her life and others in my family.

Having lived in India for many years before moving to Germany, where I am now based, I am even more aware of how visual impairments can affect people there.

But the way these women have used their judo to rebuild their confidence, self esteem and their entire lives is truly inspiring and I am excited, privileged and honoured to be bringing their story to the screen.

Judo has given me a great deal in my life, including the confidence to appear in public to raise funding for this film.

We are raising funds via crowdfunding and I am asking the entire judo community for any penny they might be able to spare to help us make a beautiful, inspiring film for the whole world to see what our wonderful sport can do for all people who take part.

I hope the film encourages more people, girls, women, men, sighted and non sighted to our sport and helps to eridicate abuse against women in India and other parts of the world.

The characters in our film have found judo the perfect way in fighting back against their situation and I really humbly ask for everyone's help in raising the funds we need to get this film both made and, importantly, seen.

Please support us in the making of this film: https://gogetfunding.com/azadifilm/

I hope to be able to see you all on a tatami soon.

 
Who is Rees Dale ?

Rees Dale is an editor and director he has worked on various films and television productions as an editor and within post-production and has directed many TV commercials and two recent short documentaries, The Longest Journey & My Name is Aum,

He is also a black belt in judo

He came to Judo relatively late in life (age 26). After having been a rugby player for his entire youth, injury stopped his progress into a professional rugby career. For some years after his injury, he struggled to rediscover his love for rugby but kept fit in a gym, football and then taekwondo. But he was missing something he got from rugby, probably the contact and physicality.

Then, he left his native Wales to work and found himself close to a judo club (Finndai, Helsinki) and had to join in. As he grew his career in film and television, he continued his judo journey around the world (Bombay Judo Club in Mumbai, Malta Judo Academy in Malta & now DJK in Berlin) until finally, 15 years or more later, his love of judo and film have come together with this project. 
 


samedi 26 septembre 2020

Obligations et trousse de soins du club

 



par Eric GUILLOUSSOU, cadre infirmier de santé.
Judoka au 54 R.A. dojo des palmiers - www.54-ra-dojodespalmiers.fr - Page Facebook 54 R.A. dojo des palmiers
 

La sécurité des judokas est une idée presque obsessionnelle des clubs. Afin de limiter les risques sur les tatamis : la formation et la prévention sont de rigueur. Ainsi les clubs, à l’instar du judoka doivent posséder une trousse de soins adaptée.

Les clubs de judo ont des obligations réglementaires en matière de sécurité et de détention d’une trousse de soin.

Code du sport Art. R322-4 :

« Les établissements d’activités physiques et sportives doivent disposer :
- d’une trousse de secours destinée à apporter les premiers soins en cas d’accident ;
- d'un moyen de communication permettant d’alerter rapidement les services de secours ;
- d'un tableau d’organisation des secours (comportant les adresses et n° de téléphone des personnes et organismes susceptibles d’intervenir en cas d’urgence). »


Ainsi il convient pour le club de réaliser un tableau récapitulatif des adresses et numéros de téléphone des secours. Le meilleur affichage reste à proximité immédiat du téléphone. 
 
 
Urgence vitale = SAMU 15
Urgences (non vitale, feu etc) = pompier 18 ne pas raccrocher avant que l’opérateur vous invite à le faire.
Appel d’urgence international 112
Médecin proche du dojo
Responsable du club (président)
Sensei
Responsable du local (gardien, mairie...)


 


Il sera bon de mettre un aide-mémoire, une main courante et un crayon à côté du téléphone.

Voici un exemple d’aide-mémoire :

« Bonjour, je m’appelle....... (vous pouvez ici indiquer si vous êtes secouriste ou soignant par exemple) Je vous appelle du dojo .... à l’adresse suivante ........ pour ..... (nombre) victime(s). Mon numéro de téléphone où vous pouvez m’appeler est le : .............. (inscrire ici le numéro avec le poste que vous appelez) »


Puis décrivez les circonstances de l’accident et si la victime prend un traitement médicamenteux (si vous le savez).

Donner un bilan vital :
- la personne est consciente ou non ?
- respire-t-elle ou non ? A quelle rythme (rapide ou lentement).
- fait-elle un bruit particulier en respirant ?
- avez-vous ou non un pouls ? Si oui à quel endroit (poignet, gorge ou creux de l’aine) ? Quel est sa fréquence par minutes (ex : 84 battements par minutes).
- etc.

Donner un bilan lésionnel :
- le rachis est-il, ou semble-t-il, touché ?
- présence ou suspicion de fracture ? Où ? Voyez-vous l’os ?
- la victime présente-t-elle une hémorragie ?
- se plaint-elle de douleurs ? si oui où ?
- etc

Indiquer les premiers gestes effectués (couverture de survie, déplacement, immobilisation, compression...)
Indiquer quel matériel vous avez à votre disposition : trousse de secours, défibrillateur, brancard, etc.

Et surtout deux grands principes :
- RESTER CALME,
- DEMANDER TOUJOURS LA PERMISSION AVANT DE RACCROCHER (si les secours ont besoin de renseignements complémentaires ils vous poseront des questions, c’est pour cela qu’il ne faut pas raccrocher avant leur autorisation).

Si vous avez un peu d’expérience ou si vous y pensez il est bien de noter sur la main courante les actions que vous avez menées (heure de l’accident, gestes effectués, heure d’appel des secours, consignes particulières des secours, etc).

De plus en plus de structures sportives possèdent un défibrillateur externe automatique (D.E.A). Mais qui peut l’utiliser ?

Voici la réponse réglementaire :

Arrêté du 6 novembre 2009 relatif à l’initiation des personnes non médecins à l’utilisation des défibrillateurs automatisés externes.
Art. 1er − L’utilisation d’un défibrillateur automatisé externe par des personnes non médecins en cas d’arrêt cardiaque repose sur des gestes simples pour lesquels une initiation courte et pratique est de nature à augmenter le taux de survie des victimes. 
Art. 2. − Cette initiation, non obligatoire, a pour objet l’acquisition par la population des connaissances nécessaires à :
- identifier les signes permettant de reconnaître un arrêt cardiaque ;
- réaliser, auprès d’une victime d’un arrêt cardiaque, les gestes permettant d’augmenter les chances de survie.
 
Pour résumer toute personne, même non médecin ou non secouriste, peut utiliser un défibrillateur externe automatique (D.E.A), mais une formation non obligatoire augmente considérablement le taux de survie d’une victime en arrêt cardio-respiratoire. Je ne peux que vous conseiller de faire cette initiation !!!!

Après cette partie concernant les obligations des clubs de judo intéressons-nous à la trousse de soins.
 
Pour les clubs nous allons trouver sensiblement la même composition que pour la trousse personnelle du judoka, mais en volume plus important.
Toutefois cette trousse de devra pas comporter de médicament (car la réglementation pour les établissements accueillant des mineurs est formelle : seul une prescription médicale permet la délivrance d’un médicament à un mineur).

Nous retrouverons donc :

Protection et hygiène
  • des gants à usage unique (de plusieurs tailles de préférence)
  • des sacs permettant de récupérer les déchets
  • un gel hydro alcoolique et/ou un savon (si un point d’eau se trouve à proximité du tatami)
Pansement
  • sérum physiologique en unidose
  • désinfection en unidose et de préférence non coloré
  • compresses stériles (par paquet de 2 à 5)
  • pansement de différentes tailles (ou en bande à couper)
  • bande adhésive (de différentes largeurs car il faudra penser aux straps des doigts, genoux, cheville ou poignet par exemple)
  • sparadrap
  • bande en crêpe de type velpeau (r)
  • un corps gras pour les brulures (type tulle gras (r))
Saignement
  • mèches hémostatiques
  • compresses
Coup et hématome
  • vessie pour la glace (attention à ne jamais appliquer directement la vessie de glace sur la peau)
  • bombe de froid (respecter une distance de 15 à 20 cm avec la zone à traiter
  • poche de froid instantané (même recommandation que pour les vessies de glace)
Matériel
  • couverture de survie
  • écharpe triangulaire
  • une paire de ciseaux à bout rond
  • pince à écharde
  • attelle de cheville et de genou si possible
  • brancard si possible
Divers
  • sucre en poudre ou en emballage individuel
  • mouchoirs en papier
  • tableau des numéros d’urgence et utiles


Bien évidemment il faudra mettre l’ensemble dans un sac ou une boite assez grande et réservé uniquement à cet usage et rapidement identifiable.

Je conseille le sac ou une valise qui peut être emmené en compétition par les responsables du club par exemple.

A votre guise de compléter cette trousse pour la rendre plus efficace encore.

Il convient de vérifier régulièrement les péremptions et donc de s’astreindre à inspecter de manière périodique l’ensemble des matériels.

Pour rendre la tâche plus facile et plus rapide vous pouvez faire un tableau avec une colonne produit et en face une colonne avec la date de péremption inscrite au crayon à papier. Cela vous permets donc de voir rapidement quel matériel ou produit est périmé. Une fois remplacé dans la trousse il vous reste à changer la date dans le tableau.

En espérant que maintenant que vous avez une belle trousse de secours, elle restera dans un placard du dojo !

vendredi 4 septembre 2020

3 étapes pour retrouver la motivation après un échec !



3 étapes pour retrouver la motivation après un échec ! Dans les paragraphes qui suivent, je te propose une stratégie pour retrouver ton envie et ta motivation après un échec.

Après une compétition pénible, un passage de grade raté, une évaluation d’arbitrage laborieuse, tu as peut-être perdu l’envie et la motivation nécessaire pour te relancer de nouveau dans ce challenge.

Et c’est normal !

Grâce à l’article que je te propose, tu vas pouvoir réfléchir sur les causes de cet échec. Puis je vais t’aider à trouver les raisons qui t’ont poussé à te lancer ce défi et tu vas raviver la flamme qui sommeille encore au fond de toi en construisant une stratégie à toute épreuve.

Cet article est proposé par Anthony Satizelle du Blog Fort dans la Tête, qui traite le sujet de la préparation mentale dans le sport. Anthony est un judoka du nord de la France, il est ceinture noire 3ème dan, professeur de Judo, titulaire d’un DESJEPS Judo, Jujitsu. Il est également préparateur mental pour des judokas de différents niveaux, mais aussi dans des d’autres disciplines. Il est titulaire d’un Master en Entrainement et Optimisation de la Performance Sportive.

1ère étape: A quoi attribues-tu cet échec?

Selon ta personnalité, tu as besoin de plus ou moins de temps pour accepter un échec et être prêt à te remettre en question. Cela dépend aussi des causes auxquelles tu l’attribues.

En 1958, le psychologue autrichien Fritz Heider met en place un modèle permettant d’attribuer un résultat à 4 causes. Selon lui, deux de ces causes font partis des forces personnelles ou internes d’un individu. On y retrouve la propre compétence du sportif et son effort. Tandis que les deux autres causes font partis des forces de l’environnement (soit des causes externes). Pour plus d’informations sur le modèle de l’attribution causale, tu peux lire cet article.

Alors, dans ton cas, de quoi s’agit-il ?

Dans un premier temps, pose-toi la question suivante :

Avais-tu évalué(e) de manière juste la difficulté de la tâche qui t’attendait ?

Crédit photo Fabrice BOUVART (lire l'interview du judoka photographe)
 
Les réponses aux questions suivantes sont soit OUI ou soit NON.

Si la réponse est NON, et bien désormais tu sais ce qu’il t’attend. Alors, je t’invite à réfléchir à une nouvelle stratégie en prenant en compte les différents facteurs à développer. Tu peux aussi réajuster ton objectif, peut-être était-il trop élevé… Peut-être n’as tu pas pris suffisamment de temps pour développer les compétences nécessaire pour atteindre l’objectif.

Si la réponse est OUI, alors cherchons des indices dans la question qui suit:

Avais-tu les compétences pour atteindre ton objectif ?

Si la réponse est NON, et bien voilà tu n’étais tout simplement pas prêt. Maintenant que tu connais la difficulté de la tâche, tu as besoin de t’entraîner de nouveau afin d’améliorer tes compétences. Lorsque tu seras au niveau, tu auras augmenté tes possibilités d’atteindre ton objectif.

Si la réponse est OUI, alors tu aurais pu atteindre ton objectif car tes compétences et la difficulté de tâches sont des causes stables. Alors, voyons du coté des causes instables de l’attribution d’un résultat sportif. C’est-à-dire l’Effort et la Chance.

As-tu fait les efforts nécessaires afin de donner ton maximum le jour J ? Aussi durant ta phase de préparation?


Si la réponse est NON, voilà un autre élément de réponse, tu ne t’es pas donné tous les moyens d’atteindre le résultat que tu espérais.

Si tu as fait le maximum en termes d’effort à l’entrainement puis le jour de l’événement. Et que tu penses avoir les compétences pour réaliser la tâche malgré sa difficulté, il ne reste plus que la Chance.

Ce dernier élément à jouer un rôle important sur le résultat de ta performance. La chance n’a pas été de ton coté.

Du coup, qu’est-ce qui se passe…. ?!

Et bien, il y a encore de l’Espoir, si tu as les compétences et que tu sais à quoi t’attendre pour la prochaine fois. La chance va tourner un jour où l’autre. En sachant que si tu améliores tes compétences et tu réalises des efforts pour atteindre ton but, tu auras plus de chance d’y arriver.

De plus, tu ne repars pas totalement du zéro, même si tu as laissé passer du temps depuis ta tentative précédente.

Alors, Tente le coup une fois de plus!

Puis dans le fond, je suis sûr que la petite flamme est encore présente…

2ème étape: Identifier quelle était ta motivation avant l’échec ?

Pour tenter de donner un peu de force à cette flamme qui s’est atténuée, je t’invite à revenir aux premiers instants où tu t’étais proposé ton défi. Qu’il soit celui de passer l'examen pour la ceinture noire, de remporter le championnat régional voir jouer la médaille au niveau national, ou encore de valider ton diplôme d’Animateur Club. 
 
Crédit photo Fabrice BOUVART (lire l'interview du judoka photographe)
 

Qu’est-ce qui t’a poussé à passer le cap et dire, “Je veux atteindre ce graal” ?

Prends le temps d’arrêter un moment ta lecture ici, et de réfléchir quelques minutes aux raisons pour lesquelles tu voulais te rapprocher de ce but.

Il est possible que tu penses que ton but soit la suite logique des étapes par lesquelles tu es passé auparavant. Par exemple, tu étais à une marche du podium l’année précédente aux championnats de France, et cette fois tu voulais ta médaille. Il est possible aussi que tu es ceinture marron depuis 2 ans et que tu veuilles accéder la ceinture noire.

Cette motivation venait-elle de toi, de tes pensées, de l’intérieur ?


En psychologie du Sport, on associe la motivation intrinsèque à 3 nécessités :

- Le besoin d’avoir des connaissances sur un sujet. C’est la situation que l’on rencontre lorsque tu as envie d’apprendre un kata ou une technique pour ce qu’elle est. Tu vas alors améliorer tes connaissances grâce à l’apprentissage.

- Le besoin de maîtriser une compétence. C’est lorsque tu vas travailler tellement sur un sujet que tu vas en devenir un expert. C’est le cas lorsque tu te spécialises sur ton Tokui-Waza, sur un kata en particulier ou encore pour les arbitres, sur une catégorie d’âge en particulier.

- Le besoin d’affiliation sociale. C’est lorsque tu es motivé par le fait d’appartenir à un groupe. Par exemple, c’est le cas des jeunes judokas qui veulent entrer dans le groupe de compétiteurs de leur club, ou qui veulent rejoindre le cercle des ceintures noires.

Si tu as été principalement motivé par l’une des 3 nécessités précédentes, tu devrais déjà être en train de retrouver la motivation et sentir que cet échec est derrière toi. Tout simplement car ce défi constitue seulement une étape à franchir pour ta progression générale. Alors, si ce n’est qu’une étape, il te devient plus facile de remettre le bleu de chauffe et repartir au travail.

En revanche, si cette motivation ne vient pas essentiellement de toi, ça se corse…

Ce but t’a-t-il été suggéré par ton entourage ? A quel point l’as-tu internalisé ?

En complément à la motivation intrinsèque, on retrouve la extrinsèque. Il s’agit du versant externalisé de la motivation et tu peux y retrouver jusqu’à 4 degrés.

Celle qui est la plus internalisée, c’est la motivation intégrée. C’est lorsque ton objectif t’est suggéré par ton entraineur, ta famille ou un partenaire d’entrainement et que celui-ci fait sens pour toi. Tu commences à y croire, tu te l’appropries et comme son nom l’indique tu l’intègres.

Avec un degré un peu externalisé, tu retrouves la motivation identifiée. Lorsque tu pratiques une activité complémentaire à ton objectif principal, comme la préparation physique ou mentale, des exercices d’assouplissement ou de l’analyse vidéo, tu ne le fais peut-être pas avec beaucoup de plaisir, ni d’entrain. Et il est aussi possible que sans objectif, tu ne pratiquerais pas ces activités. Seulement, si tu identifies celles qui sont bénéfiques pour passer ton grade, prendre une médaille, ou devenir arbitre F1, tu y trouves ta motivation.

Encore moins internalisé, il y a la motivation introjectée. C’est un degré de motivation où tu réalises des tâches parce que ton entourage te le demande et ça va leur plaire mais pour lequel tu n’y trouves pas d’intérêt. Comme lorsque tu ne comprends pas l’intérêt de gérer ton poids sur un temps relativement long alors que tu n’as pas l’impression de souffrir de diminution de tes qualités sportives. Et cependant, tu penses que comme c’est ton entraîneur qui te le recommande, il doit avoir raison !!

Le degré le plus important d’externalisation, et le moins bénéfique sur le plan sportif, c’est la régulation externe. C’est simplement lorsque tu es motivé par la récompense (la médaille, le titre d’arbitre ou la ceinture noire). On parle aussi de ce degré de motivation lorsqu’il s’agit d’éviter une sanction. Par exemple, tu peux imaginer qu’un judoka est motivé parce que son professeur lui a fait savoir qu’il ne ferait pas partie de l’équipe s’il ne s’entrainer pas correctement. Ou encore qu’il ne l’engagerait pas le passage de grade, s’il ne se préparait pas suffisamment.

Jusqu’ici, je t’ai parlé des éléments qui ont fait naître en toi, cette envie d’atteindre le but que tu t’es fixé.

Maintenant, comme second temps, réfléchis à ceci:

Pourquoi et surtout Comment as-tu maintenu ce challenge durant toute ta préparation ?

Je t’invite à repenser les hauts et les bas rencontrés lors de ta précédente tentative. Et à les justifier en t’inspirant des régulations de la motivation extrinsèque et ta motivation intrinsèque. Qu’est-ce qui t’a aidé à maintenir la flamme durant tout le temps de préparation?

En répondant à la question, prends le soin de noter les émotions et les envies toujours actives en toi !

C’est au fond, ce qui t’encourage à reprendre cet objectif pour enfin l’atteindre.

De plus, tu n’es pas le seul à connaître tes besoins et ce qui te motive. Tu peux aussi demander ce qu’en pense ton entourage, ton coach, tes camarades de classe, tes collègues de travail, tes amis, ta famille, peut-être tes parents, ta petite amie, ta femme ou tes enfants.

Ravive la flamme, remobilise-toi et transforme cet échec en apprentissage afin de devenir PLUS FORT DANS LA TÊTE.

3ème étape: Repenser la stratégie d’atteinte de l’objectif

Ton objectif était peut-être précis et clair à tes yeux lorsque tu t’y es engagé pour la première fois. Tu voulais devenir champion de France, ceinture noire, arbitre régional, … ou tout à la fois.

Cependant, si tu ne l’as pas atteint, tu peux facilement imaginer qu’il t’a manqué quelque chose. Pour cela, je t’invite à suivre cette stratégie qui te permettra d’éclaircir ton projet, de constater tes progrès et conserver suffisamment de motivation pour poursuivre tes objectifs à tout moment.
 
 


Cette stratégie pour mettre en place des objectifs est une version adaptée de la méthode SMART à la sauce FORT DANS LA TÊTE. Moi, je l’appelle …

La méthode SMART DANS LA TÊTE.

Pour la mettre en place, je t’invite à compléter les 4 points qui suivent :

1° Où en es-tu par rapport à cet objectif?


Voici des pistes pour répondre à cette question.

Si tu as vécu un échec auparavant, tu pourrais le mettre en avant. Car voilà, c’est un atout de taille ! Comme tu as pu le lire plus haut, tu as déjà l'expérience de l’épreuve. Tu connais la difficulté de la tâche et les compétences nécessaires pour y arriver.

Puis tu y ajoutes tes propres compétences, ou encore certains requis que tu as déjà. Dans le cas de la future ceinture noire, peut-être que tu es déjà ceinture marron et que tu as validé un ou plusieurs UV. Pour l’arbitre, peut-être que tu aimes arbitrer des combats dans ton club et que tu veux passer à l’échelon supérieur sachant que tu as déjà effectué un stage de jeune arbitre… Et pour le futur professeur de Judo, peut-être as-tu déjà encadré un groupe de judoka et que tu aimes ça. Et ça tombe bien car tu es déjà ceinture noire ce qui répond à un pré-requis pour enseigner le Judo. Et je suis sûr que tu sauras mettre en avant des qualités qui te caractérisent et qui sont en relation avec ton objectif.

2° Un objectif SMART

La stratégie de l’objectif SMART nous vient du monde de l’entreprise. Il s’agit de regrouper un certain nombre de critères autour de ton objectif, afin de t’orienter totalement dans cette direction. Chaque lettre du mot SMART représente une directive, chez Fort dans la tête, on lui donne cette explication :

S – Spécifique

Ton objectif doit être spécifique, précis et clair, pour être sûr de t’engager pleinement dans cette direction.

Exemple:

Je veux être ceinture noire de Judo avant la fin de cette saison sportive.

Je veux faire parti des qualifiées pour le championnat de France de Judo en 2021.

Je veux être arbitre F1 en 2021.

M – Mesurable

Ton objectif doit être mesurable, pour faire le constat de tes progrès.

Exemple:

Je veux valider les 4 UV pour être ceinture noire de Judo

Je veux faire parti des 30 qualifiées pour le championnat de France de Judo.

Je veux être arbitre F1 avec la note de 8/10

A – orienté vers mes Actions

En reprenant l’étape 3, je t’invite à orienter plusieurs petits objectifs vers des tâches à accomplir (Voir Quelle est Ma Stratégie?)

R – Réaliste

Evidemment, tu dois fixer un objectif non seulement réaliste mais aussi accessible. Sois juste dans ton choix et garde les pieds sur terre. Tu atteindras un résultat à la hauteur de ton engagement et de tes possibilités.

Contre exemple:

Tu ne pourras pas être ceinture noire 5ème dan cette année, si tu n’es pas encore 4ème dan.

Tu ne pourras pas devenir Arbitre, si tu n’as pas le temps de t’engager dans une formation d’arbitrage.

Tu vas difficilement être champion du monde, si tu ne parviens pas à avoir le niveau national.

T – Temps limite

Pour t’engager pleinement, il est nécessaire de définir un moment qui clôt le projet. Cela te permet de donner le meilleur de toi pour celui-ci durant la période défini, sachant qu’après il sera trop tard. Mais aussi, tu sis qu’après cette date, tu pourras enfin passer à autre chose. Ce qu’il y a de génial, c’est que dans le cas d’une discipline sportive, c’est rarement toi qui va fixer la date, que ce soit pour des examens, ou pour des compétitions. Donc, à toi de t’ajuster selon les dates qui te sont proposées.

Exemple:

Je veux valider les 4 UV pour être ceinture noire de Judo avant la fin de cette saison sportive.

Je veux faire parti des 30 qualifiées pour le championnat de France de Judo en 2021.

Je veux être arbitre F1 avec la note de 8/10 en 2021.

3° Quelle est ta Stratégie?

Dans un premier temps, prends le soin de définir ABSOLUMENT TOUS les champs dans lesquels tu dois t’améliorer. Reprends chaque facteur de la performance (tes qualités physiques, tes compétences technico-tactiques, ta force mentale, ta gestion du poids, ton alimentation, mais aussi ton organisation et si besoin de l’analyse vidéo…).

Ensuite, imagine quelles sont les actions que tu pourrais réaliser pour progresser dans ces domaines. Et là tu vas me dire: “Hey Coco, ça va être difficile de faire tout ça en même temps”. Et tu as raison!

C’est pourquoi, tu vas définir des priorités en termes d’importance, simplement en les numérotant. Si cela te paraît difficile demande de l’aide à ton professeur.

Et enfin, je t’invite à structurer ta stratégie en définissant des objectifs intermédiaires. Selon la durée de ton projet, tu peux établir des objectifs à très court terme (1 mois), court terme (3 mois), à moyen terme (6 mois à 1 an) et à long terme (1 à 5 ans). Pour plus d’informations sur la fixation d’objectifs, je t’invite à lire la série d’articles sur le blog Fort dans la Tête, en commençant par celui-ci.

Par exemple:

Tu t’es rendu compte que tu avais besoin de plus de force. Tu as alors besoin de suivre un programme de renforcement musculaire et tu te proposes de le réaliser 3 fois par semaine. Tu te laisses 3 mois en suivant ce programme pour constater des progrès avant de dédier du temps à un autre domaine.

4° Enfin, Quels obstacles pourrais-tu rencontrer? Comment les affronter?

Dans le monde sportif, les obstacles sont souvent les mêmes. Il s’agit en priorité du manque de temps disponible. Cependant, c’est souvent une meilleure organisation et une manière de limiter les petits temps morts pendant les entrainements qui te feront gagner un temps considérable. Profite des 10, 15 minutes où le tatami est libre pour travailler un élément en particulier, et tu verras très vite qu’au bout d’un mois tu auras travaillé quelques heures en plus.

Une blessure pourrait également retarder ta progression. A toi d’envisager une manière différente d’apprendre, de t’entrainer ou de mémoriser pour continuer à progresser même si ta forme physique ne te le permet pas.

Et les 2 autres éléments importants sont le manque de motivation et la perte de confiance. Souviens-toi que c’est normal d’avoir des variations de motivation et de confiance. Pour mieux gérer ces 2 habiletés mentales, je t’invite à garder dans ton sac de sport, un petit carnet pour noter tes réponses de l’étape 2 pour la motivation. Tu peux aussi te créer une page “Confiance” en notant tes points forts et tes succès du quotidien, comme je le montre dans le bonus de mon blog.

En associant ces différents points, tu te construis une stratégie qui te maintient motivé pour poursuivre ton graal et tu fais régulièrement le constat de tes progrès.

Et au final, te voilà avec la motivation retrouvée !

En faisant de ton échec un apprentissage, donc un avantage, te voici maintenant grandi !

Grandi car tu sais désormais à quelle difficulté tu t’opposes. Tu as une idée plus claire sur les compétences nécessaires et les efforts à fournir pour atteindre ton graal.

Tu as également retrouvé tes sources de motivation et tu sais pourquoi, pour quoi et/ou pour qui, tu veux y arriver. .

De plus, avec la méthode SMART DANS LA TÊTE, tu as les moyens d’établir une stratégie efficace pour non seulement ÊTRE AU NIVEAU DE TON OBJECTIF mais aussi GARDER LA MOTIVATION AU TOP.

Alors, en route pour cette aventure qui se poursuit et dans laquelle tu vas pouvoir vivre de nombreux succès.

Pour plus d’informations sur la préparation mentale, je t’invite à écouter les podcasts et lire les différents articles sur le Blog Fort dans la tête.